« Je suis né dans le Limousin, terre de résistance, s’il en fut » écrivait alors Raymond Terracher qui poursuivait en indiquant que dès sa « petite enfance j’entendais parler de maquis, de résistants qui se cachaient et cherchaient à manger, d’Oradour-sur-Glane, de miliciens dont il fallait se méfier surtout lorsque le vieux poste acheté à la « la Manu » était branché sur Londres.
Mais ce n’est que bien plus tard que j’ai pu me rendre compte de ce que recouvrait vraiment la notion même de résistance et ses multiples champs.
Le barrage résiste à l’eau, le malade à la maladie, l’homme libre à l’oppresseur…
L’écrivain, le poète, le journaliste, le cinéaste portent souvent ce combat sans fin. Nous devons entendre leurs cris, leurs passions, leurs « coup de gueule ».
Parfois ils savent aussi manier le silence et c’est alors que nous devons le plus nous interroger et nous-mêmes, entrer en résistance »
Au-delà de l’émotion qui frappe la vie culturelle villeurbannaise après la disparition de son adjoint, l’édition 2010 de cette fête unique dans l’agglomération est une nouvelle fois à la hauteur des espérances de tous. Impossible ici de décrire les moindres recoins de l’évènement, il convient donc de se reporter au site www.fetedulivre.villeurbanne.fr ou au 04 72 65 00 04.
Pour terminer sur une note pétillante et joviale, Villeurbanne accueille cette année Plonk et Replonk avec l’exposition « Le Rezizistan, république oubliée » à la Maison du livre, de…