Le sujet est délicat, les argentins sont assez partagés au sujet d’Evita Peron, tout comme ils le sont sur son mari Juan Peron. La sainte pute du péronisme, l’icône du Buenos-Aires des années ‘50, la passionaria adulée du petit peuple argentin, la mythique Eva Peron fait toujours couler beaucoup d’encre.
Ancienne actrice de série B devenue femme de Juan Peron, président de la république Argentine dans les années 50, fille illégitime, “leader” des sans-chemises argentin, femme aux moeurs légères, Eva ou Evita a été le porte-parole d’un gouvernement populisme, proche du nazisme. Porte-parole, je dirai plus qu’elle a été utilisée par son mari pour la sympathie que lui portaient les petites gens.
La haine que lui portaient les riches Argentins était incroyable, emportée par un cancer, ses opposants criés “vive le cancer” ou “Ci-gît Evita, qui dort seule pour la première fois !”, le grand écrivain argentin, Jorge Luis Borges, la surnommait “la dame de bordel”. Je vous conseil de lire cet article sur Evita: Peron, l’icône argentine
Si j’ose une comparaison, triviale et peut-être maladroite, je dirai qu’Evita est un mix entre Lady Di et Stéphanie de Monaco
En lisant les quelques liens du billet vous vous ferez peut-être une idée plus précise de cette femme qui a marqué pour toujours l’histoire Argentine.