Bonjour aux DVDévores
Bonjour aux zotres
Les plus assidu(e)s d’entre vous auront sans aucun doute remarqué que je parle très rarement de cinéma sur ce blog et, c’est un fait, je vois fort peu de films ces temps-ci. Il faut dire que j’en regarde de moins en moins à la télévision préférant mater des séries, plus courtes et nécessitant moins d’attention : surfer sur internet ou aller me faire cuire des nouilles pendant les Experts ne me traumatise pas, en revanche, je culpabilise de ne serait-ce que tourner la tête ¾ de seconde devant un Scorcese ou un Tavernier.
En outre et bien qu’il y ait un Gaumont à environ 100 mètres de chez moi, je vais fort peu au cinéma ces temps-ci. C’est d’autant plus idiot que j’aime ça et je n’ai aucune explication rationnelle à fournir si ce n’est des incompatibilités horaires en semaine et la flemme la plupart du temps. Heureusement, 38 heures de vol courant avril m’ont permis de rattraper un peu de mon retard abyssal, parce que moi, dans l’avion, je ne dors pas, je matte des films.
Aussi ai-je décidé que je vous parlerai d’un film par jour tout au long du 63e festival de Cannes (du 12 au 23 mai) parmi lesquels des bons, des bofs, des beurks. Il y aura notamment Une petite zone de turbulence et In the air (2 titres de circonstance à 10.000 mètres du plancher des vaches) mais aussi Le petit Nicolas, Gainsbourg vie héroïque et Sherlock Holmès. En revanche, je n’ai pas cédé et j’ai absolument, obstinément, résolument refusé de regarder ne serait-ce que 9 minutes d’Avatar. S'il n'en reste qu'une à n'avoir vu ni Titanic ni Avatar, je serai celle-la ! Accessoirement je trouve l'affiche hideuse (vous reconnaissez Binoche vous ?) et je ne suis pas la seule comme vous pourrez le constater dimanche prochain dans ma sélection de lectures bloguesques !