Dans une interview à la Frankfurter Allgemeine Zeitung en Allemagne, le septuple champion du monde a avoué avoir changé. «Jusqu'à 2006 j'étais plongé dans les aspects négatifs de la Formule 1. Cela m'a consommé complètement. Je crois que les gens ont remarqué que j’étais très tenace par le passé, aujourd’hui je suis plus calme. Toutefois, cela ne veut pas dire que j’ai perdu de ma motivation ou détermination. Je suis toujours sérieux et je suis toujours très dur avec moi-même. Je suis très exigeant. Cela n’a pas changé ! » Schumacher admet que son plus gros problème aujourd’hui, ce sont les pneumatiques, totalement différents de ce qu’il a connu auparavant. « Les pneus avant plus étroits, tant pour le sec que la pluie, je ne connais pas. Chaque pilote a besoin d'apprendre comment se comportent les pneus et mes collègues ont une longueur d'avance. » «Je suis très optimiste, les choses iront dans la bonne direction. Je suis assez détendu au sujet de ce qui se passe. Je sais que la voiture n'est pas parfaitement adaptée à mon style de pilotage pour le moment. Les voitures sont ce qu'elles sont et vous devez vous acclimater à elles. Voilà comment cela s’est passé par le passé et c'est comme ça maintenant. Nous avons sans doute été limités dans ce que nous aurions pu faire, mais comme je l'ai dit, je ne me suis jamais attendu à débarquer dans une nouvelle structure avec de nouvelles conditions après trois ans d’absence au même endroit où j’étais avec Ferrari. C'est un processus et je suis absolument convaincu que ce processus va dans la bonne direction. Même dans les moments où j'ai réussi, j'ai été critiqué de façon similaire. C'est une situation naturelle. Il faut donc rester calme et concentré. Je crains que ce ne sera pas une nouvelle voiture, très honnêtement à Barcelone. Il y a un couple de nouvelles pièces pour la rendre plus rapide. L'empattement est un peu plus long et nous avons quelques mises à jour aérodynamiques. Ce sont les deux principaux facteurs qui nous amenons ici. » Sabrina Beaudoin |