Alli-ment pas

Par Obobs

 

Il y a un an, l'annonce de la mise en vente d'Alli sur le marché de l'automédication avait bousculé un certain nombre d'a priori. Aujourd'hui, Alli a tenu ses promesses et son succès tient en un mot : Alli n'est pas seulement un médicament, c'est un programme !

Fort d'une analyse pertinente menée très en amont, il n'a jamais été question pour GlaxoSmithKline, le laboratoire qui produit Alli, de laisser un tel médicament oeuvrer seul dans la nature... Ainsi, c'est armé à la fois d'un programme de formation inédit des pharmaciens et de toute une batterie d'outils d'information et d'accompagnement qu'Alli a été mis en circulation.

Il est à noter qu'Alli a relevé le défi d'être le premier médicament sans prescription médicale autorisé par la Commission Européenne. Pour prétendre à une telle reconnaissance, Gsk a également tenu à ce qu'il soit vendu "derrière le comptoir", obligeant celles et ceux (25% des utilisateurs sont des hommes) qui souhaitent s'engager dans la lutte pour leur santé à obtenir les conseils avisés de leur pharmacien.

Alli représente donc une solution pour un grand nombre de personnes qui souhaitent se prendre en charge de façon sérieuse et autonome dans le cadre de leur perte de poids, tout en bénéficiant d'une information adaptée.

GSK défend l'idée à la fois de n'être qu'un des nombreux acteurs parmi les dispositifs de la lutte contre l'obésité, mais également le fait que la perte de poids ne peut être la résultante de la seule de la prise d'un médicament : ainsi, les recommandations faites au travers des conseils dispensés par les pharmaciens ou sur leurs supports d'information incitent veritablement à opérer un changement dans son comportement.

Les premiers résultats au bout d'un an sont assez pertinents : 60% des utilisateurs reconnaissent avoir une alimentation moins grasse, 37% grignotent moins entre les repas et 37% mangent plus de légumes. Afin d'affiner la connaissance des conditions d'observance de son programme et l'impact d'Alli sur ses utilisateurs, GSK s'associe avec le CVAO pour mettre en place un observatoire auprès des pharmaciens afin de suivre une cinquantaine de personnes sur un an. Les résultats de cette étude sont attendus pour fin 2010.