Le Tour de France 2007 est partie de Londres. La ville a fait les comptes : elle souhaite accueillir une nouvelle fois le Tour d'ici les Jeux Olympiques de 2012.
120.000.000
C'est ce qu'a rapporté en livres sterling le passage du Tour de France, trois jours durant. Le phénomène n'est pas nouveau. Les villes s'arrachent le passage des cyclistes. Qu'elles soient françaises, belges, hollandaises, allemandes, espagnoles, italiennes ou luxembourgeoises, toutes les villes d'Europe sont prêtes à payer cher pour accueillir le départ du Tour ou d'une étape, ou encore une arrivée. Les retombées sont conséquentes pour l'économie locale. Aussi bien d'un point de vue financier qu'en termes d'image et de notoriété. En attirant spectateurs, médias, professionnels du vélo et ceux de l'organisation, énormément de gens se déplacent dans les villes étapes. Ce petit monde dépense beaucoup d'argent dans l'hôtellerie, la restauration, les transports, les médias locaux, les magasins, etc.
De plus, la ville est médiatiquement très exposée et bénéficie ainsi d'une équivalence publicitaire importante (c'est à dire le nombre de fois où la ville a été citée dans les medias en parlant du Tour par rapport à ce qu'elle aurait dépensé en publicité pour obtenir autant d'exposition, de citations). C'est un coup de pub énorme pour ces villes, non seulement dans l'hexagone mais aussi dans le monde entier où la compétition est retransmise (TV, Internet, Radio) et/ou couverte (Presse, Internet). Avec un chiffre d'affaires de 120M£* et un droit d'accueil de 1.5M£* payé à ASO, l'organisateur, Londres a vite compris la bonne affaire réalisée. Elle a dors et déjà entamée des discussions pour accueillir à nouveau le Tour avant les Jeux Olympiques qu'elle organisera en 2012.
*Source: Sportbusiness.com
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