La courbe du chômage a atteint son plus haut et devrais commencer à décroitre.
Depuis le troisième trimestre 2007, où il avait atteint un plancher historique à 7,95 %, le taux de chômage en Espagne ne cesse d’augmenter sous les effets de la crise mais aussi de l’éclatement de sa bulle immobilière. D’après le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, « le taux de chômage est arrivé à son niveau le plus élevé au premier trimestre et nous allons avoir une réduction du taux ». Par ailleurs, La ministre de l’économie, Elena Salgado, a reconnu qu’en dépassant les 20 %, le taux de chômage avait atteint un pic, mais elle a égallement rapellé que le gouvernement espagnol, prévoit un taux de chômage moyen de 19 % en 2010.
L’emploi reste subventionné en Espagne.
L’Espagne se trouve dans une situation économique et sociale préoccupante, pour preuve, les ressentes déclaration de l’Anfac, l’Association des constructeurs automobiles espagnoles, selon cette association, 16 400 emplois sont conditionnés par le prolongement de la prime à la casse par le gouvernement. Cette annonce intervient, alors que 70 % du budget alloué pour le prolongement de cette mesure en 2010 a déjà été consommé. Cette exemple peut paraitre anecdotique, mais il montre bien la situation excessivement difficile dans laquelle se trouve le gouvernement espagnol qui doit subventionné massivement son économie alors que sa dette ne cesse d’augmenter. En pleine crise grecque, au moment où l’on parle de contagion aux économies européennes, la situation de l’Espagne (et son voisin le Portugal) reste très inquiétante.