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La machine à essorer

Publié le 06 mai 2010 par Didier54 @Partages
La machine à essorerMa foi, sur ce coup là, la "méthode" a été payante. Pour le client.
Et gagnante (à court terme) pour lui, c'est sûr. Mais au-delà du rase-motte ? Sans doute du qui gagne perd.
P est "artisan". Son métier : l'électroménager. Il répare, il vend.Avec le temps, il a inversé l'ordre des priorités. Il vend, il répare. Peut-être même ne répare-t-il plus.
Il n'est pas d'un commerce agréable, toutefois. Bourru au téléphone, attentif à son planning, guère soucieux de celui du client, pour ne pas dire désagréable. Sur le terrain, pas mieux : il est expéditif pour ne pas dire dédaigneux.
La machine à laver donnait dans le genre fuite. Il vint à sa rencontre. Décréta en deux secondes deux qu'elle était foutue, la machine. Au moins six heures de boulot pour la réparer, dit-il. Comme si c'était monstrueux.
Dans cette maison de location, il choisit donc de ne pas intervenir. La demande était de réparer. Il opta pour un je verrai avec la patronne.
Ce qui fut dit fut fait. La patronne reçut un coup de fil. Où il ne fut point question de réparation. Mais de vente. La patronne, à mille kilomètres de là, fut surprise par la démarche et gagnée par le perdant qui réussit son coup et lui asséna le coût. 400 euros. Elle acheta une nouvelle machine.
Les temps changent. Un (client) de perdu dix de retrouvés ?

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