Cholestérol : ami ou ennemi ?
Résumé du livre :
Cholestérol ou graisses hydrogénées, qui est le vrai coupable ?
De Marcel ARICKX Editions Marco Pietteur. 2008
En provenance de : http://www.santeglobale.info/tal/Cholesterol-ami-ou-ennemi.html
L’auteur est un brillant biochimiste qui a travaillé pendant 37 ans chez GlaxoSmithKline, une multinationale pharmaceutique. Il a du étouffer sa pensée pendant de nombreuses années mais, parvenu à l’âge de la retraite, il parle enfin ! Pour lui, depuis un demi-siècle on livre une guerre acharnée au cholestérol sous prétexte qu’il serait l’agent responsable des maladies cardiovasculaires et d’autres pathologies du monde moderne.
Or cette théorie ne repose sur aucune preuve scientifique valable mais sur une idéologie dictée par des intérêts économiques, celle de la vente de médicaments censés faire baisser le taux de cholestérol dans le sang. Le cholestérol est une substance indispensable pour la fabrication d’hormones, d’antioxydants et de sels biliaires. Un taux de cholestérol sanguin élevé n’est pas du tout un signe de pathologie, affirme l’auteur et on s’est totalement trompé de cible en attribuant au cholestérol les maladies cardiovasculaires.
Avec la précision d’un grand scientifique et une vision complète de toutes les études qui ont été faites, l’auteur montre que la cause de l’augmentation de nombreuses maladies dans les pays riches n’est pas le cholestérol mais l’introduction de plus en plus grande de graisses hydrogénées dans l’alimentation moderne. Avant la fin du dix-neuvième siècle, l’artériosclérose était inconnue ou presque.
Depuis 1870, par le remplacement du beurre et des graisses naturelles par la transformations des huiles végétales naturelles et multimillénaires, on a complètement bouleversé notre système gastro-intestinal. Des milliers de molécules inconnues ont pu pénétrer en toute impunité dans le système circulatoire, sang et lymphe, provoquant des dizaines de maladies nouvelles pour notre espèce. Ce sont les graisses hydrogénées (appelées aussi graisses isomérisées ou graisses « trans ») qui, en étant de plus en plus nombreuses dans les aliments industriels, sont la cause de l’augmentation dramatique des dépôts graisseux qui bouchent les artères des habitants des pays riches.
L’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité ; les maladies auto-immunes, les dégénérescences maculaires de l’œil et aussi les maladies nerveuses dégénératives comme la maladie d’Alzheimer sont dues à ces graisses isomérisées qui sont totalement artificielles et que le corps n’arrive pas à métaboliser. Il les stocke donc dans les tissus graisseux ou dans le cerveau où elles dérèglent les fonctions nerveuses naturelles, notamment la sensation de satiété, ce qui entraîne une grave boulimie. L’obésité, qui ravage les pays industrialisés (45% des Américains du Nord sont en surpoids !) est, pour l’auteur, avant tout due aux graisses hydrogénées.
Arickx montre, avec de nombreuses études à l’appui, qu’il n’y a aucune corrélation entre le taux de cholestérol sanguin et la survenue d’accidents cardiovasculaires
Des millions de gens ont été traumatisés par des valeurs soi-disant élevées de cholestérol et on leur a prescrit à vie des médicaments pour faire baisser ce taux. N’est-ce pas hallucinant ? Cela représente des milliards d’euros pour les fabricants mais les effets secondaires n’ont pas épargné les consommateurs de ces drogues licites.
William Reymond montre (dans son livre Toxic) que plus de 100.000 américains meurent chaque année (ce qui représente plus d’un million de personnes dans les douze dernières années !) à cause des huiles et graisses hydrogénées qu’on trouve dans beaucoup d’aliments industriels, « Ces aliments artificiels tuent bien plus qu’aucun terroriste ne fera jamais. L’argent constitue le nerf de la guerre. Et le sale petit secret que l’industrie agroalimentaire ne veut pas partager est que les huiles partiellement hydrogénées permettent de faire des économies. En 2006 Mac Donald gérait plus de 31.000 restaurants. Les graisses hydrogénées assurent une économie de 19.000 dollars par établissement soit 589 millions de dollars annuels. Alors, la santé des consommateurs … »
Quel monde étonnant ! Si vous tuez votre belle-mère avec de l’arsenic, vous irez en prison jusqu’à la fin de vos jours. Mais si vous empoisonnez des millions de gens avec des aliments industriels toxiques, personne ne vous en tiendra grief ! Dans sa préface au livre de Marcel Arick, le docteur Georges Mouton déclare : « J’ai compris il y a bien longtemps que ce dogme (le mythe du cholestérol tueur) reposait avant tout sur un marché économique gigantesque, celui des médicaments hypolipémiants en général et celui des statines en particulier Il est toujours triste de constater que la médecine d’aujourd’hui constitue davantage une colossale entreprise commerciale bien avant de se préoccuper de la santé des gens. » Arickx montre que 6 millions de Français et 25 millions d’Américains adultes consomment chaque jour des médicaments pour faire baisser leur taux de cholestérol… Il écrit : » Il est difficile d’aller contre l’armada médiatique qui conditionne les esprits, lave et formate les cerveaux tout en assouplissant les critiques pour rendre acceptables des idées, des dogmes, des théories jamais vérifiées qu’un examen attentif pourrait rejeter immédiatement et sans concessions
Ce que je souhaite, c’est montrer qu’en faisant la guerre au cholestérol on se trompe de cible, on fait la guerre contre soi-même et surtout on se détourne des vrais coupables contre lesquels nous devons nous protéger parce qu’ils vont provoquer des dizaines de maladies. Ces coupables sont les huiles et graisses hydrogénées. »
Une étude publiée par Le New York Time en janvier 2008 sous le titre « Cholesterol Drug Bomb » révèle l’étude faite par le professeur Kastelein d’Amsterdam qui prouvent une fois de plus qu’il n’existe aucun rapport entre la baisse du cholestérol et les risques d’infarctus du myocarde alors que des millions de gens à travers le monde prennent des médicaments anticholestérol en croyant réduire les risques !
Or non seulement ces médicaments ne protègent pas, mais, chez les patients pris dans cette étude, les dépôts de la région cardiaque se sont développés deux fois plus vite que chez les patients du groupe de contrôle. Il a fallu deux ans pour que cette étude, entreprise au départ pour des sociétés fabricantes de médicaments anticholestérol soit enfin publiée…