Une autre contradiction à mon avis: si vous voulez faire affaire avec une prostituée (ou plusieurs pourquoi pas?), plantez une caméra dans la salle où vous comptez faire votre partouze et improvisez-vous réalisateur. Vous voilà non plus un criminel, mais un pornographe, ce qui est non pas un crime, mais un métier! Quant aux femmes et hommes que vous payez pour leurs performances sexuelles très explicites et hardcore, ce ne sont plus des prostitués mais des acteurs! Filmez le tout, distribuez la cassette et le DVD, les clubs vidéos se les arracheront. Votre œuvre se retrouvera partout et vous ferez des tonnes et des tonnes d’argent!
Vous pouvez aussi vous tourner vers les lignes érotiques (1-976), ouvrir un salon de massage érotique, un club de danseuses avec cabines privées, un site de webcams ou encore une boîte échangiste où quelques professionnelles travailleront à l’insu de tout le monde parmi les swingers.
Pourquoi se cacher quand on peut devenir riche en s’y prenant de la bonne façon? Tout ce qu’il faut, c’est de l’imagination et une bonne connaissance des lois, question de mieux les enfreindre. Serait-ce que la seule prostitution qui nous dérange est celle qui n’est pas encore une business assez payante pour s’acheter une raison sociale et une image d’entreprise respectable?
Je trouve très hypocrite de stigmatiser une certaine partie des activités de prostitution, quand à côté, d’autres font aussi le commerce du sexe sans se voir inquiéter le moins du monde. Pour moi, si socialement on accepte les formes de prostitution légale que sont la pornographie et les agences d’escortes, il faut arrêter de réprimer les prostitués de rue qui constituent un maillon de la chaîne des diverses formes de prostitution. Mais il semble qu’encore dans ce domaine, l’argent lave plus blanc…
VOS COMMENTAIRES SUR LES FORMES DE PROSTITUTION LÉGALES