Un renard à Shanghaï : découverte de la Chine.

Une fois que l’on a attrapé la fièvre de la Chine, difficile de résister l’appel de l’Empire du Milieu. Cédant aux chants des sirènes, je me suis envolé pour Shanghaï en Août 2007. Armé de mon sac à dos et du guide de conversation Assimil, j’ai traversé la ville de long en large pendant un mois, dormant chez l’habitant… Bon, ça c’est la version romancée. En réalité, je connaissais une personne sur place qui m’a hébergé (le fameux C.B de l’article précédent, personnage récurrent dans mon histoire avec la Chine), j’avais une valise et même si je n’ai pas exploré toute la ville, j’ai vu pas mal de choses quand même.

J’entends souvent des gens dire des phrases du genre : “Oui Shanghaï c’est pas la Chine blablamachintruc”. Même si ils n’ont pas entièrement tort, ils n’ont pas raison pour autant. Il est vrai que Shanghaï est une ville que je décrirais comme “occidentalisée”, dans le sens où, bien que ne parlant pas la langue, j’ai eu la sensation de me retrouver dans un univers familier. Les panneaux en anglais aident bien le touriste il faut dire. Cependant, même si de prime abord on a l’impression de se retrouver dans une grande ville occidentale, on s’aperçoit bien vite que ça n’est qu’une façade. On est bel et bien en Chine!

J’avais lu des articles de gens bien-pensants qui affirmaient que les Chinois étaient très sceptiques et méfiants vis-à-vis des étrangers. J’avais donc des aprioris quand je suis rentré pour la première fois dans un Hao De (petite épicerie de quartier). Et bien quelle claque j’ai pris! Je suis rentré avec un “Nihao” timide, on me répond avec un “Nihao” souriant, et quand je passe à la caisse, la vendeuse me demande d’où je viens, ce que je viens faire en Chine, si j’aime le pays (du moins c’est ce que j’ai compris

). Et bien j’y suis retourné tous les jours pour acheter ma dose de Wanglaoji , et parfaire mon accent avec les vendeuses.

Pareil avec les chauffeurs de taxis, très gentils, qui font la conversation avec le chinois le plus simple possible pour que l’on puisse comprendre. J’en ai même rencontré un qui me parlait anglais, alors qu’on m’avait dit que l’anglais n’était pas répandu à Shanghaï.

Par contre, je n’ai pas retrouvé la même proximité et l’envie d’aller vers l’autre une fois que je suis allé dans les quartiers d’affaires et commerciaux. Mais bon, ça ne m’a pas changé de la France !

Tout ça pour dire que de tous les pays que j’ai pu visiter et des habitants que j’ai rencontré, la Chine est de loin le pays le plus accueillant où j’ai pu voyager.

D’ailleurs, j’y retourne cet été, pour perfectionner mon chinois à l’université de Fudan (ça fera l’objet d’un prochain article dédié à leur magnifique formulaire d’inscription!).

Dans le prochain article, je vous ferai découvrir les lieux que j’ai pu visiter.