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Les trois ans de Nicolas Sarkozy aux affaires : le communiqué officiel de l'Elysée
http://www.elysee.fr/president/les-actualites/trois-ans-d-action/trois-ans-d-action.8676.html
Trois ans d'action Trois ans d'action
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Trois ans d'action
> Sortir la France de la crise
> Combattre la crise et atténuer ses conséquences
> Engager la ré-industrialisation de la France
> Maîtriser les finances publiques
> Imposer une régulation plus ambitieuse du capitalisme
> Vouloir une France plus forte
> Rétablir l'autorité de la loi et protéger les Français
> Rendre une Justice plus humaine
> Défendre l'immigration choisie et préserver notre identité nationale
> Conserver à la France son rôle et sa place dans le monde
> Construire une France moderne
> Faire de la France une démocratie apaisée
> Donner une priorité absolue à l'enseignement supérieur et à la recherche
> Replacer l'Education nationale sur ses fondamentaux
> Ouvrir à tous l'accès à la culture et au patrimoine
> Entrer dans le développement durable grâce au Grenelle de l'environnement
> Préparer la France de demain avec le Grand Emprunt
> Bâtir une France plus juste
> Réhabiliter le travail
> Garantir une véritable sécurité sociale professionnelle à chacun
> Réduire les prélèvements qui pèsent sur les classes moyennes
> Protéger les Français en investissant dans leur santé
> Rendre plus équitable le système français de retraite
Trois ans après l'élection de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République française, l'heure n'est pas au bilan. Face à la crise dont les effets perdurent, le temps demeure résolument à
l'action. Le président de la République a été élu pour cinq ans par les Français. Ce n'est qu'au terme de ces cinq années qu'un bilan complet pourra être tiré. Il reste encore près de deux ans de
travail au gouvernement et à la majorité pour tenir tous les engagements pris en 2007.
Cependant, après trois années de travail au service des Français, il est utile de détailler, pour chacun des objectifs principaux de l'action du chef de l'État, les réformes engagées, les
résultats obtenus, ceux qu'il reste à obtenir et les nouveaux chantiers à venir.
Les Français ont élu Nicolas Sarkozy sur la base d'un programme clair, complet et précis. Pour le chef de l'État, il fallait « tout dire aux Français avant, pour pouvoir tout faire après ». Ce
projet de Nicolas Sarkozy s'appuyait sur un diagnostic approfondi des difficultés, des injustices mais aussi des espoirs de la société française. Au terme d'une élection présidentielle marquée
par une participation sans équivalent, ce projet a reçu le soutien d'une majorité très nette de nos compatriotes.
Jusqu'à ce que la crise financière éclate à l'été 2008, toute l'énergie du gouvernement et de la majorité a été tournée vers la mise en œuvre des priorités inscrites dans le projet présidentiel:
restaurer l'autorité, réhabiliter le travail et replacer la justice au cœur du modèle français. Ce respect de la parole donnée aux Français constitue une rupture très profonde avec les pratiques
antérieures: Nicolas Sarkozy est toujours resté fidèle à ses engagements de campagne.
Au second semestre 2008, face à la récession la plus grave que le monde et la France aient connue, l'ordre des priorités a dû être modifié. Naturellement, face aux périls qui nous menaçaient, la
priorité a été donnée à la lutte contre la crise et à la limitation de ses effets les plus néfastes pour nos concitoyens. L'action du chef de l'État a d'abord consisté à engager l'État dans un
soutien massif, sans précédent et indispensable à l'économie française.
Sur l'initiative de Nicolas Sarkozy, la France a, ensuite, pris la tête d'une vaste mobilisation européenne et internationale au sein du G20. Il était impératif de coordonner les efforts de
relance pour consolider la perspective d'un retour de la croissance. Et il était tout aussi crucial de progresser, enfin, vers une véritable régulation du capitalisme financier.
À ce jour encore, sortir notre pays de la crise demeure la priorité absolue de l'action du Président. Pour autant, aucune des réformes annoncées n'a été différée. Dans la crise et malgré elle,
les engagements de Nicolas Sarkozy ont continué à être mis en œuvre. Dans la crise, les valeurs de travail, d'autorité, de responsabilité sont demeurées les valeurs essentielles du gouvernement.
Dans la crise, certaines réformes ont même été accélérées, notamment les plus nécessaires à l'attractivité de notre territoire et à la préparation de l'avenir. Car c'est lorsque les temps sont
les plus durs, qu'il faut travailler le plus ardemment au rebond à venir.
Il ne saurait être question ici de manifester la moindre autosatisfaction. La crise n'est pas terminée. Qui pourrait s'estimer satisfait alors que le chômage ne recule pas encore? Qui pourrait
songer à relâcher les efforts, lorsque les conséquences de la crise fragilisent des pans entiers de notre protection sociale comme les retraites? Qui pourrait imaginer revenir au monde d'avant,
lorsque les déficits publics creusés par les pertes de recettes menacent de faillite des pays voisins et amis? Partout, le travail à accomplir reste immense.
Mais il ne saurait être question non plus d'ignorer le chemin parcouru depuis trois ans, d'oublier les nombreuses réformes déjà accomplies ou de négliger les progrès déjà obtenus. Ignorer que la
France a déjà changé, ce ne serait pas rendre justice aux Français des efforts importants qu'ils ont déjà faits.
Or, la justice est plus que jamais au cœur de l'action du président de la République. C'est elle qui guidera demain les réformes indispensables qui restent à accomplir, à l'instar de la réforme
des retraites. C'est la justice, enfin, qui appelle désormais une mobilisation totale du gouvernement, de la majorité et des pouvoirs publics, pour mettre à la disposition des Français, dans les
mois à venir, les résultats attendus et partager avec eux le fruit des efforts patiemment engagés depuis trois ans.