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Qui aurait cru qu'un tel espoir resterait actuel en un siècle où l'on s'émeut tant du réchauffement climatique ? C'est cependant le cas, cette année. Tout le monde souhaite que l'hiver ait dit son dernier mot. Le PS comme les autres. Il est vrai qu'en ce qui le concerne les pronostics les plus optimistes semblent fondés : voyez son ciel. Le voici rose depuis dimanche. Rose tendre à en juger par les mines de ses caciques remontés. Il devrait pourtant se méfier ; trois nuages, nous dit-on, y subsistent : au-dessus de la Bretagne, de la Picardie, du Limousin. Seulement trois, certes. Il n'empêche, avec les caprices du ciel, personne ne devrait se risquer à s'improviser météorologiste. Ou alors seulement pour les trois jours qui viennent. Pour les jours d'après, ce serait sans doute plus hasardeux. Il n'est pas dit en effet que les écolos aimeront dans l'avenir le parfum de la rose plus que ceux qui pensent aujourd'hui que l'avenir, c'est eux.