La rubrique Livre du
Jour ne propose pas de notes de lecture critiques mais met en valeur des livres
récemment édités, en les présentant de façon un peu plus approfondie que dans
le cadre de l’article hebdomadaire Poezibao a reçu.
Maria Gabriela Llansol
La Foudre sur le Crayon, suivi de Hölder, de Hölderlin et de Cantilène
traduit du portugais par Guida Marques
éditions Les Arêtes, 2010
Couverture de Luce Guilbaud - 20 €.
Tiré à 300 exemplaires, dont 20 tirages de tête contenant chacun une œuvre originale
de Luce Guilbaud
Journaux, romans,
réflexions poétiques, essais sur le langage, poésie…Le travail d’écriture de
M.G.Llansol est inclassable ! C’est une œuvre étrange et fascinante qui ne
laisse pas le lecteur indemne.(Luce Guilbaud – lire
la suite ici)
Le livre
est composé de trois cahiers, proposant trois textes courts qui proposent
un chemin de traverse dans l’univers très particulier de la poète portugaise
Maria Gabriela Llansol. La traductrice, Guida Marques, propose une courte
introduction.
sa bio-bibliographie,
un autre texte paru dans Poezibao
un extrait
voir aussi deux autres textes dans Poezibao,
1,
2
Ici, tout ce qui est étrange est immédiatement possible :
La rencontre avec un petit crapaud perdu, ton apparition qui
surgit sans lien encore avec la parole, une vieille cruche qui se transforme en
corne d’abondance, dire d’amour à mon amant à travers des brebis, en me
mélangeant au troupeau.
Avec cette réponse à l’amour de mon amant pour moi, avec
cette réponse à l’amour de mon amant pour lui,
et autres autres
amants que nous aurons, et qui n’auraont pas de fin également,
nous descendons, en suivant un layon blanc, du plateau du
mont Ossa.
(extrait de La Foudre sur le Crayon,
p. 9)
Ce qu’ils disent de l’auteur
•Luce Guilbaud :
« Le texte lui-même est considéré comme autonome : il pense, il parle
– délivré de son auteur, de son scripteur – il accède à la liberté, à
l’individuation. ″La voix étrange qui m’écrit″ dit-elle. »
•La librairie Compagnie
« Son œuvre (une dizaine de titres) oscille sans cesse entre la prose et
la poésie, la nouvelle et le roman, la fiction et le journal et se construit à
partir de constellations de noms propres, d’expériences vécues et de références
culturelles d'ordres divers (les Flandres, la poésie germaniques) qui nous
mènent à une perpétuelle méditation mystico-philosophique ». Lire la
suite ici
•Ronald
Klapka
•Cristina de Melo, autre traductrice de
Maria Gabriela Llansol :
« Maria Gabriela Llansol est une des figures les plus novatrices de la
littérature portugaise, l’auteure d’une œuvre inclassable où le journal, le
roman, la poésie échangent formes et expériences, se partagent des territoires
à la marge des genres littéraires pour occuper une aire de la « traduction » :
du quotidien, des différents réels qu’ils nous arrivent d’habiter, de
langues étrangères, d’influences et de références » (source)
L’éditeur
son
site
Les Arêtes, 20, rue des Templiers, 17000 La Rochelle – [email protected]