Quand il y a un suicide, il n’y a pas UN coupable. C’est une série d’événements qui, mis bout à bout, amènent une personne face à une situation désespérée, dans une crise qui dure un certain temps. Il n’y a pas UNE parole suffisamment blessante pour pousser quelqu’un au suicide. Il n’y a pas UNE personne assez méchante pour en pousser une autre à se suicider. C’est un ensemble de facteurs. Plusieurs événements sont venus miner la vie de cette personne pour qu’elle ne voit plus de solutions à son désespoir, qu’elle ne puisse plus voir la lumière au bout du tunnel. Cette personne voit le temps s’échapper. Chaque seconde semble devenir une éternité de souffrances interminables.
Après un suicide, beaucoup de questions font surface. Pour pouvoir y répondre, il faut connaître tous les faits, mais surtout les intentions réelles de toutes les personnes qui ont participé directement ou indirectement aux événements. Une chose est certaine, un suicide ça dérange et ça nous bouleverse. Un suicide, c’est un de trop. Il faut en parler. Prendre le temps de se vider le cœur. Il existe des ressources pour nous aider à traverser cette période de remise en question. Il y a 35 centres de crise à travers le Québec. Les téléphonistes peuvent vous fournir les coordonnés de la ressource la plus proche. Dans les CLSC, des intervenants sont disponibles gratuitement pour vous aider. Ces émotions qui remontent en nous nous appartiennent et nous sommes responsables de trouver une solution. Il faut l’exprimer, sans se faire de mal, sans faire mal à notre entourage.
Pour le Québec: 1-866-APPELLE (277-3553). Site Internet. Les CLSC peuvent aussi vous aider.
La France: Infosuicide 01 45 39 40 00. SOS Suicide: 0 825 120 364 SOS Amitié: 0 820 066 056
La Belgique: Centre de prévention du suicide 0800 32 123.
La Suisse: Stop Suicide