A-t-on réfléchi au sens de tout cela, en mettant nos émotions de côté, en faisant fi de tout ce que les médias nous proposent comme analyse? L’histoire nous donne des leçons que nous nous empressons d’oublier pour mieux répéter nos erreurs. Je vous propose ma réflexion.
En 1918, l’Allemagne, agresseur, est vaincu. On demande réparation et on exige, par le traité de Versailles, des conditions qui sont insupportables pour un pays. On impose. Les Allemands ne peuvent qu’accepter.
La crise économique de 1929 ouvre la porte toute grande à un être qu’on apprendra à détester: Adolf Hitler. Il a su comprendre le peuple allemand et utiliser ses ressentiments, ses frustrations, ses humiliations pour réaliser son triste destin. Il a remis le peuple au travail, il lui a dit qu’il comprenait et qu’il changerait les choses si on le suivait. Il a su redonner à ce peuple sa fierté. Le reste de l’histoire, on la connaît.
Le contexte change à peine. La population musulmane est démunie, pauvre en moyen, souffrante. Les Palestiniens réclament leur autodétermination. Chacun a vu et revu les images à la télé. On devrait être sensible à cela chez nous. On fait la sourde oreille. Le mouvement se radicalise et la violence devient la réponse à tout.
Un homme les entend. Il sait galvaniser les troupes. Il sait manipuler les gens: Ousssama ben Laden. Il a des moyens. Il a la volonté. Il sait créer l’espoir d’un monde meilleur. Il propose une façon de faire et voilà qu’on l’accepte de plus en plus.
L’Histoire se répète. On y répond de la même manière. On peut penser que les mêmes catastrophes se répéteront aussi. Quoi faire? Il faut donc apprendre à connaître et reconnaître les différences, faire un pas vers eux, apprendre à les écouter et surtout bien les comprendre.