Almoustapha Tambo
A. Tambo
Rhissa IXA
Rhissa Ixa
" Peintre des scènes de la vie pastorale de la société touarègue, sur le registre figuratif. Il reprend, par ailleurs, les motifs géométriques traditionnels, qui agrémentent les objets de la vie matérielle, et tente d’adapter certains de ces objets eux-mêmes, dans une démarche modernisante, pour les rendre utilitaires et séduisants aux étrangers à sa société. "
Rissa Ixa galerie Degbomey
Rissa Ixa
Ahmed BOUDANE
Ahmed Boudane
" Ahmed s'inscrit dans l'art moderne africain dans un style abstrait ou se mêlent des lettres en Tifinagh sur plusieurs plans dessinant des formes, faisant apparaître des figures, mélangeant les couleurs pour créer des ambiances, inspirées de scènes quotidiennes de la vie Touareg. "
Hadja, dans sa maison atelier
Hadja vit à Agadez : peintre de la vie traditionnelle, ses tableaux, proches de l'Art naïf, fixent sur la toile, les scènes du quotidien, comme s'il voulait, à tout jamais, garder la mémoire d'un mode de vie en voie de disparition.
Artistes nigériens
Najim AMOUMANE
Il est targui, citadin, mais il ne peint que la vie nomade :Najim Amoumane peintre des mémoires
« Je demande à ma mère, à mes parents encore nomade en visite à Niamey, de me raconter leur vie sous tous ses aspects. La chose que j’essaie de reconstituer dans mes tableaux.. C’est ma façon de présenter ceux qui vivent loin, et par la même occasion de vivre ma tradition targuie ».
Suite de l'article Temoust survie touarègue
" Ils s’appellent Benasbaghor Ahmed, Ben Sidi M’Hamad Fergui Ali ,Fergui Ahmed, Anviéwed Babadi, Kasmi Abd Alfattah, et ils sont tous touaregs de Tamanrasset. La peinture est leur passion, ils peignent sur les murs de la ville, sur des meubles, sur des enseignes de petits restaurants ou sur des calicots. Ils sont guides, informaticiens, maçon, parfois au chômage … mais avant toute chose artistes. "
Le blog saharien
Lamine (Koussa) M'CHAOURI
Peintre Touareg autodidacte, né en 1967, dans un campement des montagnes duTassili N'Adjer (Algérie)
« Quand je regrette le désert, la vie traditionnelle et quotidienne des campements, alors je peints des tableaux figuratifs; quand je pense à nos problèmes actuels, à l’oppression des touaregs, aux tentatives de concilier la modernité avec la culture traditionnelle touareg alors mes peintures sont plus abstraites, des compositions beaucoup plus symboliques, mais en même temps, plus attachées à notre culture. »
Art et culture en Algérie
Boujemaâ KHARRAJA (Maroc)
" Culte du nomadisme, hommage à une civilisation méconnue ou rarement accessible à quelques privilégiés... La partie figurative de l’œuvre du peintre est une description de la vie du nomade sahraoui. La femme est très présente dans son œuvre. La femme maîtresse, pilier de l’organisation sociale du "l’frigue", le campement nomade, est aussi très respectée. Ces tableaux décrivent la civilisation sahraouie dans ses moindres détails, les soirées où les joutes poétiques et la culture chantée (un peu comme dans les vers homériques) transmettent une tradition. "
" Le peuple sahraoui est un peuple riche, riche de sa culture orale...
Et pourtant ce sont des gens qui parlent peu "
Une façon pour Mohammed Salem Latif, le président de l’association des tribus sahraouies marocaines, de présenter une société contrastée, et menacée.
La menace qui pèse sur la culture sahraouie, c’est un autre des thèmes omniprésents de l’œuvre de Kharraja.
De cette toile intitulée " emballage non civilisé ", où l’on voit un sahraoui prisonnier de la culture des pays riches, Boujemaâ Kharraja explique que :
" Nos civilisations développées veulent imposer une palette culturelle, une culture "prête à porter" à un peuple qui n’en veut pas..."
Ma peinture est aussi une tentative d’unifier les sahraouis divisés par les frontières érigées par les puissances coloniales. Elle a un caractère éminemment politique bien sûr, le Sahara n’est pas un jeu, c’est le titre d’un de mes tableaux d’ailleurs ..."
Chez Boujemaâ Kharraja, l’ode à la civilisation des hommes des sables ne va pas sans quelques critiques à l’égard des siens.
" plus que des piques à l’encontre de la civilisation sahraouie ... ce sont des réflexions ... peut-être sur la méprise de certains hommes qui n’ont pas voulu s’ouvrir suffisamment par souci de se protéger ? "
Moulid NIDOUISSADAN
Moulid NIDOUISSADAN
Une culture orale omniprésente
Moulid écrit des poésies. D'abord en arabe berbère (2003), puis en tifinagh. Au début, il écrivait avec l’encre artisanale traditionnelle berbère, safran naturel, poils de mouton grillés macérés dans de l’eau. Il taillait ses calames dans les cannes du bord de l’oued.
Il a ensuite évolué vers l’emploi d’encres industrielles lui permettant plus de liberté dans l’exécution. Il expose régulièrement ses calligraphies à la maison de la culture de Taliouine et travaille dans un atelier-musée de la coopérative du safran.
Rheda BENIDRI
Rheda Benediri
Ma nouvelles série sur le Sahara
" J'ai choisi pour thème la nature et la culture du Sahara, ayant été inspiré après un séjour de trois semaine à Tamanrasset, et après y avoir rencontré les touaregs, leur culture et toutes les merveilles du désert.
Ça m'a donné envie de peindre beaucoup de choses, mais je tiens aussi à éviter que mes nouvelles toiles aient ce côté " carte postal e" qu'on remarque chez la plupart des artistes voyageurs. "
Benidiri Redh