Deux expérience douloureuses
Martin, durant trois ans, a porté une labrette (boucle d’oreille pour la bouche) sur la langue et une autre sur la lèvre inférieure. Il a connu une grande frayeur lorsqu’il s’est réveillé pendant la nuit et s’est aperçu qu’il venait d’avaler une partie de la labrette. Quelque temps plus tard, il a mordu dans le bijou de sa lèvre et s’est cassé une dent. Après ces expériences fâcheuses, il a décidé d’enlever ses labrettes. Toutefois, il n’a aucun regret quant à son expérience de perçage, car il adore l’art corporel et il recommencera, mais sur des parties du visage moins risquées, comme le nez.
Francis a été l’un des premiers au Québec à se faire percer la langue, au début des années 90. Il a vécu, lui aussi, une expérience désagréable. Il a eu la surprise de sa vie en se réveillant au milieu de la nuit, en s’étouffant. Il n’était plus capable de respirer, sa langue avait doublé de volume dans sa bouche et l’air traversait à peine. Il s’est rendu d’urgence à l’hôpital, où le médecin lui a dit qu’il avait une infection.
Précautions à prendre
Lorsqu’on prend la décision de se faire percer, il y a des sérieuses précautions à prendre. S’assurer que:
- Les gants ont été changés entre chaque client et cliente.
- Le perceur s’est lavé les mains avant le perçage.
- Tous les instruments et les surfaces de travail ont été désinfectés et stérilisés.
- Les aiguilles ou les rasoirs utilisés pour la préparation de la peau seront jetés après chaque client.
Tout perceur qui accepte de percer quelqu’un sous l’influence d’alcool, de drogue ou âgé de moins de 18 ans manque d’éthique dans l’exercice de ses fonctions. Il faut une bonne connaissance des endroits où percer et l’hygiène est un critère de premier plan à respecter! Informez-vous, visitez les salons de perçage, faites une recherche sur Internet, parlez avec vos amis et surtout restez vigilant, car une simple intervention peut tourner au drame.