genre: comédie
Année: 2000
durée: 1h30
l'histoire: Accrochés à la nacelle à l'extérieur de la Tour Montparnasse, Eric et Ramzy, deux laveurs de carreaux, ont pris du retard dans leur travail. Eric regarde la belle Marie-Joëlle dont il est éperdument amoureux. A l'intérieur, Marie-Joëlle attend son oncle, le PDG du groupe Lanceval et ses ses actionnaires principaux, pour un conseil d'administration qui va se révéler infernal.
La critique de Eelsoliver:
Avant la Tour Montparnasse infernale, on connaissait surtout le duo Eric et Ramzy pour leurs méfaits dans la série H, une sitcom culte pour ceux qui ont eu la chance de suivre un peu les aventures de nos joyeux lurons.
Ces deux mecs possèdent un véritable univers, qui cultive à la fois l'humour débile et l'art du non sens. Aussi, on se demandait comment leur univers pourrait être transposé sur une comédie d'une heure et demie.
C'est donc le pari insensé que tente Charles Nemes. En soi, la Tour Montparnasse Infernale n'est pas non plus une merde absolue.
Pour la simple et bonne raison que le film annonce d'entrée de jeu la couleur. Il s'agit évidemment d'un nanar volontaire.
Une formule toujours dangereuse et qui fonctionne assez rarement même si on pourra se référer à la cité de la peur qui avait gagné son pari de comédie culte.
Mais Eric et Ramzy ne sont pas les Nuls. Aussi, on voit assez rapidement que les deux comiques ont besoin d'être dirigés pour exprimer leur talent à leur juste valeur.
Or, dans cette comédie, les deux acteurs sont laissés en roue libre. Et c'est justement bien là le défaut de la Tour Montparnasse infernale.
A force de montrer nos deux ahuris en phase de surexcitation permanente, le film finit lentement par user et par éreinter.
Dommage, car on sent un véritable potentiel dans ce pastiche de la Tour infernale. En sachant que le film ne manquera pas de parodier Matrix et cette séquence incroyable du Jeu de la Mort.
C'est d'ailleurs ma scène préférée mais également la seule séquence vraiment réussie du film. On sent donc un énorme potentiel, mais qui n'est jamais exploité.
Ma note sera donc clémente, car n'oublions pas que nos deux zigotos peuvent se révéler extrêmement agaçants. La question est alors de savoir quel réalisateur sera capable de transposer habilement leur univers sur grand écran.
Note: 07.5/20
Note nanardesque: 15/20