Complement alimentaire : Mitochondrie & Adénosine

Publié le 06 mai 2010 par L'équipe D-Lab

Adénosine Définition

L’adénosine triphosphate est une molécule de stockage d’énergie, elle permet la reconstitution de nouvelles protéines (éléments essentiels de la vie de la cellule), elle est donc indispensable au bon fonctionnement des cellules et de la vie. C’est le principal transporteur d’énergie de toutes les formes de vie. Pour être plus précis, lorsqu’un aliment est consommé, son énergie est convertie et stockée à l’intérieur des liaisons phosphate de l’ATP. Lorsque les liaisons se brisent, l’énergie libérée alimente les processus biologiques.

Au niveau cellulaire, elle sert à produire de nouvelles protéines, à apporter des nutriments dans la cellule et à en chasser les déchets cellulaires, à réparer les lésions de l’ADN ou à synthétiser des neurotransmetteurs. Au niveau organique, le cœur utilise l’énergie de l’ATP pour pomper le sang. En ce qui concerne les reins, ils l’utilisent pour filtrer les déchets et recycler les nutriments, le cerveau, pour conduire les impulsions électriques nerveuses, et pour finir les poumons pour absorber l’oxygène et expulser le dioxyde de carbone.

Au niveau de l’individu, nous utilisons l’énergie de l’ATP pour marcher, courir, parler, travailler, etc.

Mitochondrie

L’ATP est synthétisée au sein des mitochondrie (une « usine » à fabriquer de l’énergie cellulaire). Les mitochondries préservent la vie en produisant plus de 90% de la bioénergétique ATP. Cependant, avec l’âge le fonctionnement des mitochondries devient moins efficace. Une faible chute de la capacité de production d’énergie des mitochondries peut être responsable de faiblesse, de fatigue ou de difficultés cognitives. Par ailleurs, le stress oxydant affecte l’activité d’enzymes clés des mitochondries, conduisant par suite à une diminution de la production d’ATP  dommages induits par les oxydants sur les protéines de la membrane mitochondriale interne peuvent amener une augmentation de la fuite de superoxydes et de peroxydes d’hydrogène qui peuvent causer des mutations de l’ADN mitochondrial. À noter, qu’environ 35 à 50 % des personnes de plus de 35 ans montrent déjà un affaiblissement de la production d’ATP dans les mitochondries.