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Publié le 05 novembre 2006 par Raymond Viger

Je n’ai jamais écrit pour écrire. Par contre, je ne pouvais me douter du changement de perception que j’éprouve maintenant. Ce n’est pas que j’aie reçu une tonne de lettres, mais à la première que j’ai reçue, j’ai eu l’impression qu’elle était dictée par une main du ciel. Moi qui avais abandonné l’idée de poursuivre cette chronique. Cette lettre a su me donner du courage.

Maintenant, pour rien au monde je ne voudrais sauter une parution. Non pas que je sois devenue une grande écrivain, mais lorsque j’ai reçu la lettre d’une autre personne, j’ai réalisé que oui, il y a des gens que je peux toucher par mes textes. Si mes textes peuvent vous faire sourire ou réfléchir, je suis heureuse d’écrire pour vous.

Je n’avais aucune attente dans les deux premières parutions. Je me suis fait un ange gardien, des ami(e)s.

C’est curieux que je dise cela. Un de mes patois favoris est: «je ne me cherche pas d’amis». Imaginez-vous maintenant que j’écris à 40 000 amis! Il y a toujours des amis qui n’aiment pas ce que tu fais. Si vous me lisez et que vous n’aimez pas cela, c’est correct. Le prochain texte arrive dans deux mois, peut-être qu’il vous plaira plus.


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