Dans certains cas, ça a pris un peu de temps :
Pour passer des seins coniques de la scène (1990)...
... aux portants d'une enseigne (2010)
Un soupçon de Dior en a permis l'audace.
Aujourd'hui, le copié-collé est d'une rare efficacité. Si j'étais juriste, je ferais un truc passionnant sur les procès en contre-façon. J'en suis sûre.
Comme je suis plutôt sociologue de la société (tendanciellement, pas formellement) et (de ce fait) paresseuse, on va se contenter de contemplatif grâce au boulot de The Look4less.
L'un vaut $1995, l'autre $109.91
$450 ou $52.99
$560 ou $85.95
$795 ou $129 $560 ou $65.52
Comme je suis rigolote, malgré ma prétendue dépression printanière complètement fantasmée par des gens qui se permettent de laisser des commentaires régulièrement ici, j'ai pas toujours mis l'article le plus cher en premier.
Revenons sur notre terre natale.
Le King toutes catégories de la Fast Fashion, copi-rate accompli, est Don Ortega, soit Monsieur Zara.
Un don du mimétisme inné :
Or, il est bien rare qu'un article venant de chez Zara soit porté dans une série mode de magazine féminin, contrairement aux vêtements du confrère.
La courte durée de vie des collections évidemment (Aucun article ne reste plus de de quatre semaines dans le magasin. Un magasin en Espagne s'attend en moyenne à trois visites par an de ses clients. Zara peut attendre jusqu'à 17 visites annuelles.)
Mais plus sûrement un boycott de la presse féminine pour préserver la publicité des grandes maisons ulcérées par leur co-pirate.
(Pour se préserver du plagiat, on remarquera le jeu sur les lignes de cuir : horizontal / vertical, haut / bas)
Le grand fashion imitator présente-t-il un risque pour l'industrie du luxe ?
Mais si produire du beau à petit prix était un art pas donné à tout le monde et surtout pas à un créateur de mode ?
[ l'art de l'exploitation ? ]
Y a-t-il quelque chose à conclure ?
Une.
A quand la version mainstream :
Camaïeu Printemps-Eté 2024 ?