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Publié le 08 novembre 2006 par Raymond Viger

Avant, le gouvernement taxait les ressources naturelles et redistribuait l’argent par des programmes sociaux pour tous. C’est le modèle canadien. Aujourd’hui, l’argent rentre grâce à la mondialisation. C’est très difficile pour une région de taxer la mondialisation.

Les impôts sur les entreprises ont beaucoup diminués. Les redevances sur les ressources naturelles aussi. Là, pour payer les programmes sociaux, il faut taxer nos salaires, les profits des PME.

Le seul moyen, pour rendre nos régions habitables et viables? Se faire une place dans la mondialisation. Ville ou région, la question se pose: vas-tu vers la mondialisation ou pas? Si tu ne te diriges pas vers la mondialisation, tu dois avoir une stratégie où tu vas tyranniser la société pour obtenir des subventions. Tu vas invoquer le droit à la vie. Et ton droit à la vie, c’est tes concitoyens qui vont le payer. Une vie contre une vie. Bel échange.

Pour ceux qui veulent faire leur place dans la mondialisation, deux critères à suivre: l’intensité en capital (les investissements) et la créativité. C’est tout ce que ça prend.

Dans les régions, il y a deux endroits où on retrouve une intensité en capital. L’éducation et la santé. Utiliser ces 2 secteurs pour gagner notre place dans la mondialisation, c’est le seul programme accessible à tout le monde. La métropole, les villes, les régions. Là où on investit notre capital et notre créativité, c’est là où on va faire notre place dans la mondialisation.

Dans chacune des régions, par survie économique, les hôpitaux fonctionnent à 100% de leur capacité. Aucune marge de manœuvre. Advenant un accident, le système ne peut y faire face. Parce que le gouvernement n’a plus les moyens d’émettre des chèques. On doit se donner un secteur productif en attirant la clientèle étrangère. Suffit d’user de créativité. Les bâtiments, l’équipement, le savoir-faire: on a tout!

Notre système paroissial

Les régions ont une place à prendre. Elles en ont la capacité. Mais les élites bloquent le chemin. Elles empêchent de se moderniser. Elles veulent des subventions. Donner à ceux qui mangent dans leur main. Donner pour garder cet état de dépendance. Freiner le développement des régions pour garder le contrôle de tout ce beau monde.

Le monde paroissial dit «vous nous appartenez». Ces gens ne peuvent admettre que quelqu’un ne soit pas sous leur contrôle. Une élite éclairée dit aux autres ce qui est bon pour eux. Si tu ne les suis pas, tu n’as rien compris. Tu es dans l’autre camp. Ils agissent à la manière d’un cardinal, d’un prêtre. Tu me suis, je te protège.


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