journaldelarue

Publié le 09 novembre 2006 par Raymond Viger

C’est l’été 2104, un été extrêmement chaud, la plupart des gens font comme lui et restent chez eux, nus comme un ver, pour ne pas trop souffrir de la chaleur. Lui, un New-Yorkais dans la soixantaine, aux cheveux longs, poivre et sel, porte fièrement sa queue, de cheval. Une queue pour lui, représente la sagesse d’un homme. Elle, un petit bout de femme dans la quarantaine, à peine mature, vit en Gaspésie, un coin de paradis sur Terre.

Elle l’a connu en juin 2100, sur Internet, dans un groupe de soutien pour personnes en difficultés psychologiques. Il est thérapeute et, elle, dépressive. Après 2 heures de clavardage, elle connaît plusieurs jouissances mentales et ne peut déjà plus se passer de lui. C’est le coup de foudre virtuel.

Elle est allée à la recherche d’un groupe sur le net pour avoir de l’aide pour une dysfonction sexuelle et un problème d’alcool. Elle se pense frigide et, à 40 ans, a décidé de s’en sortir pour enfin s’épanouir. Sauf qu’elle n’avait pas prévu tomber amoureuse de son thérapeute qui, lui, a environ 800 autres clientes et clients semblables.