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Publié le 11 novembre 2006 par Raymond Viger

Près de vingt ans après son accident, c’est optimiste et plein d’entrain qu’il raconte son parcours. Il est aujourd’hui directeur général de la Fondation pour la recherche sur la moelle épinière.

Ce jeune homme a fait preuve d’un courage et d’une persévérance hors du commun. En effet, celui que l’on surnommait «la tornade», très sportif, énergique, débordant d’activités et de projets, a vu sa vie chamboulée du jour au lendemain. Il  passe 5 mois à l’hôpital Sacré-Coeur, où il subit plusieurs opérations douloureuses, et 15 mois à l’Institut de réadaptation de Montréal. Il y est suivi par un physiothérapeute, mais aussi par une ergothérapeute. Celle-ci l’aide à avoir le plus d’autonomie possible en dépit de ses limitations. C’est là qu’il découvre le bâton buccal, petite tige qu’il apprend à manier avec sa bouche. Il pourra ainsi éventuellement téléphoner, écrire, tourner les pages d’un livre, taper à l’ordinateur.

Après une période initiale de découragement et d’angoisses, Alexandre décide, comme lui suggère sa mère, de prendre les choses une à la fois. Il va donc se donner des objectifs.

Il se dit que c’est un fait, il sera toujours paralysé. Il a par contre le choix entre vivre dans la mélancolie et démissionner, ou s’épanouir et développer le plus d’habiletés possibles à l’intérieur de ses limites. Il choisit de retourner étudier, étape par étape, en se fixant des objectifs, tels finir son secondaire, faire son CÉGEP, et être avocat avant l’âge de 30 ans. Il remportera ces paris haut la main, à force de détermination, de travail acharné et d’aide de tout son entourage.

Alexandre a beaucoup de gratitude envers les gens qui l’ont toujours entouré, tant sa famille que ses amis, qui ne l’ont jamais abandonné, et qui ont été une source de soutien affectif et moral. Aujourd’hui, son rôle de directeur de la Fondation pour la recherche sur la moelle épinière le motive à trouver un jour une façon de guérir ou améliorer la qualité de vie des personnes blessées médullaires (c’est-à-dire de la moelle épinière). Il organise des levées de fonds, fait de la sensibilisation et de la prévention. La Fondation, en collaboration avec le Centre universitaire de santé McGill, créera une unité de recherches cliniques pour la guérison des blessures à la moelle épinière.

Il trouve que la recherche avance, mais beaucoup reste à faire. Un accident est vite arrivé, comme en témoigne Alexandre, et la perte d’autonomie isole beaucoup de personnes blessées médullaires. Il veut transformer l’espoir en réalité. Avec l’énergie positive qu’il dégage et sa grande détermination, son goût de faire bouger les choses est communicatif.

Le courage, la volonté et la détermination d’Alexandre vis-à-vis de cette épreuve, tant psychologique que physique, sont inspirants. Pour mieux connaître le parcours exceptionnel de ce jeune homme, vous pouvez lire le livre de Jean Côté Alexandre Poce, messager de l’espoir. Vous pouvez aider la fondation en faisant un don. Fondation pour la recherche sur la moelle épinière (450) 434-2539 www.moelle-epiniere.com

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