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Publié le 11 novembre 2006 par Raymond Viger

En octobre 2005, le Bistro In Vivo ouvre ses portes. L’idée a germé en 2003. Karine et Annie souhaitaient bâtir leur lieu, leur projet où elles seraient leur propre patronne. L’idée fait son chemin. Elles recueillent les informations nécessaires, suivent une formation pour créer leur plan d’affaires. Caroline se joint ensuite à elles et en 2005, elles accouchent enfin de leur bébé! La Coopérative de travail In Vivo, un bistro culturel engagé. Un lieu chaleureux qui offre une scène pour la relève artistique (théâtre, danse, musique, arts visuels). On y retrouve des produits locaux (québécois), équitables et un menu santé. Tout est fait maison. In Vivo tiré du latin signifie dans le vif. En biologie, in vivo qualifie un processus observé/étudié dans un organisme vivant, par opposition à in vitro (dans le verre). «Cela signifie que le projet part de nous, de l’être humain pour se propager vers le monde extérieur», explique Caroline.

Chacune d’entre elles travaille en moyenne 80 heures semaines. Mais elles adorent leur boulot! N’ayant aucune expérience en restauration, les embûches ont été de toutes sortes. «In Vivo, c’est la réunion d’idées, d’actions et de passions!», raconte Caroline. «Je sais pourquoi je me lève la matin. À trente ans, je me considère parmi les chanceuses qui font vraiment ce qu’elles aiment.», souligne Annie.

Pour mener à terme un tel projet, elles se sont entourées d’une équipe travaillante et qui croyait en elles, en leur folie et en leur projet. Des idées, des objectifs, une vision à long terme, tout y est réfléchi. «Des objectifs, ils y en a beaucoup. Même s’ils ne se réaliseront pas tous… Bien sûr, nous aimerions que le bistro roule énormément. Créer un fond pour les artistes qui se produisent ici. Devenir propriétaire de la bâtisse et en faire une auberge de jeunesse, par exemple. Avoir un pied en campagne…», souhaite Karine.

Chacune poursuit aussi sa voie. À l’intérieur même du projet, chacune trouve son compte pour réaliser ses désirs et allier ses passions. Personnellement, je veux me perfectionner en cuisine, parfaire la programmation artistique et un jour présenter mon propre spectacle sur ma propre scène! Ça me manque entre 2 soupes! Ah! Oui! Surtout, me faire une méga-giga réputation de soupière à travers la province et faire des émissions de télé avec Ricardo pour assistant!», raconte Karine, hilare.


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