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Publié le 11 novembre 2006 par Raymond Viger

Il faut savoir que la SAQ, tout comme Loto-Québec et toutes les sociétés d’états, sont très près du pouvoir et du gouvernement. Quand un parti politique prend le pouvoir, il y place ses amis du parti, une façon subtile de contrôler ses sociétés d’états. Parce que ces sociétés d’états sont aussi de grosses vaches à lait pour notre gouvernement.

Je suis obligé de me questionner. Est-ce que deux dirigeants auraient pris cette initiative frauduleuse sans qu’ils n’en reçoivent l’ordre de plus haut? Derrière ces deux boucs-émissaires que l’on dénonce publiquement, combien de haut fonctionnaires ou de politiciens étaient au courant, ont entériné le geste ou même l’ont commandé? Derrière cette mission de transparence et de sauvegarde de l’intérêt de ces clients, la SAQ est-elle vraiment honnête et intègre?

Peut-être qu’il s’agit d’une fraude personnelle qui se limite à nos deux bouc-émissaires. Il faut aussi dire que la haute direction se fait payer des bonus en fonction du chiffre d’affaire. C’est donc dire que lorsqu’on demande à des fournisseurs de majorer le prix pour que le consommateur paye plus cher, nous payons aussi des bonus à plusieurs fonctionnaires pour avoir volé le consommateur. Le consommateur se fait berner par deux fois. Que cette augmentation ait été connue ou non de tous les membres de la haute direction, ils en ont tous personnellement profité. Cela n’aide peut-être pas à garder les yeux de l’intégrité bien ouverts.

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