Relevé à l’adresse, réservée à vos propositions de vidéos, que vous connaissez bien désormais :
ce mail signé Adrien qui écrit :
« Depuis que je les ais rencontrés à « PARIS MÉTRO », à la station JOURDAIN si je me souviens bien, les YEASAYER, j’en suis fou ! Ils sont funs, mordants, décontractés et, souvent, à l’ouest. Leur nouvel album OLD BLOOD me ravit. J’en extrais pour vous ce O.N.E. Ça va vous électriser, j’en suis sûr ! »
Quand c’est YEASYER soi-même qui décrit sa musique, le groupe, composé de trois garçons de Brooklyn, la qualifie de « moyen-orientale-psych-snap-gospel”, bien sûr ! Nous préférons cette autre définition : rock expérimental qui combine “psyché folk” et “New Weird America”.
Il faut admettre qu’ils mélangent harmonieusement tout un cocktail d’épices et que ça donne une sauce pas du tout emplie de « saudad » !… Pour l’heure, nous sommes plutôt dans un registre « disco-bollywodien » qui fait frétiller la plante des pieds.
Dans ce clip que nous propose Adrien, il y a la musique et il y a l’histoire. Et alors là, elle n’est pas piquée des vers, avec ces effets transformistes dont l’évidence n’apparaît pas nettement ! Tout commence dans une camionnette qui s’arrête devant un hangar. Le « pro » redevient lui-même (hypothèse…). Il croise un pauvre qui se réchauffe devant un braséro (réalité). Il pousse la porte et soudain nous voici dans une « boîte » où le chanteur est habillé et maquillé, à la mode indienne.
On se regarde, on les regarde mais on avance bravement dans un public sophistiqué vers une fille éplorée (ou fortement dosée ?)… On joue à un cyber jeu d’échecs… Il y a de beaux coups, fortement applaudis . On danse. On rejoue sous les yeux du « Sans Regard ». On a perdu… et le visage du “pro” revenant nous rappelle qu’il faut travailler plus. Mais on se fait jeter dehors…
Pendant tout ce temps on entend la musique, on ne s’ennuie pas, voire comme le dit Adrien, on s’électrise. C’est bien là le principal…