Magazine

Se reapproprier le temps pour changer les choses

Publié le 05 mai 2010 par Vincemobile

Je suis tombé par hasard ce soir sur un documentaire de Arte sur le thème de la dissidence durant la Guerre Froide. J'ai été frappé par les paroles de l'un des premiers dissident hongrois. Il avait publié sous le manteau (6 exemplaires tapés à la machine!) un roman au vitriol sur le régime. Sa motivation première était de faire prendre conscience du temps aux Hongrois, de leur faire comprendre que la démocratie populaire n'était qu'un "moment" de l'Histoire. Il y a eu un avant communisme et il y aurait un après. Il avait raison.

Ces mots m'ont frappé car être dans l'histoire c'est justement se donner la possibilité de passer à autre chose, d'imaginer des alternatives. Les totalitarismes congédient justement l'Histoire car ils se présentent comme le stade suprême de l'humanité. Accepter l'Histoire et la course du temps serait accepter que le système puisse être changé. Option évidemment hautement dangereuse.

Vouloir changer les choses, être vraiment révolutionnaire, n'est-ce donc pas se reapproprier la notion de temps ?

Note complémentaire: bizarrement on nous a parlé de fin de l'Histoire après la chute de l'URSS. La démocratie libérale classique devenant le modèle final. Sommes-nous entré dans une nouvelle ère de totalitarisme mou (nommé bienpensance ou pensée unique)?

Posted via email from Vincent's posterous


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Vincemobile 142 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte