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Publié le 11 novembre 2006 par Raymond Viger
  1. Il nous font débarquer par groupe de 12 personnes. Les quais ne sont pas solides et l’an dernier il y en a un qui a coulé. Pour le retour, l’équipage était dans la lune et tous les passagers se sont retrouvés sur les quais en même temps, peut-être 200 personnes! Mauvaise planification pour l’embarquement.
  2. On était tous tassé comme des sardines qui baignent dans leur huile. Souper en amoureux pas très intime. Même dans un restaurant fast-food on est mieux assieds et placé!.
  3. Pour le prix payé, me faire servir ma salade dans une assiette jetable en plastique, je n’ai pas trouvé l’idée très très originale.
  4. Le repas ne valait pas grand-chose. 2 choix au menu. Du bœuf. Une seule cuisson pour tout le monde, supposément médium. Mais pour les derniers, c’était bien cuit. Un bœuf bien lardé de partout, avec une tonne de tiraille. Même Danielle qui adore la viande en est encore déçue. 2e choix, un saumon. Bien ordinaire dans la présentation et le goût. Ils ont manqué de riz et de sauce. On se retrouve tout le monde avec des patates pas assez cuites! Le centre est encore cru.
  5. Pour agrémenter ce souper intime avec 200 personnes, j’ai commandé une bouteille de rosée. Nous avons eu le temps de finir le vin avant que le repas n’arrive. Une bonne bouteille à 32$ qui se vend à 9.50$ à la Société des Alcools, servi dans des verres en plastiques jetables!!! Je ne suis pas un fin connaisseur dans le vin, mais le plastique est venu altérer le fumet du vin. Je me suis retourné vers la petite bouteille d’eau à 4$ pour passer ma frustration.
  6. Le service on n’en parle même pas. Un temps d’attente interminable. Des serveurs et des cuisiniers stressés qui couraient partout avec un bruit d’enfer… Un vrai repas d’amoureux quoi.
  7. Le café, servi dans une tasse en carton jetable n’arrivait même pas à la cheville des cafés servi par les fast-foods. Danielle, malgré son besoin de boire du café, s’est contenté d’en prendre qu’une gorgée avant de le laisser sur place.
  8. Je n’ai pas osé aller au toilette. Danielle m’en a fait une description qui ne méritait pas le déplacement. Une toilette de chantier de construction aurait été mieux présentée. La porte ressemblait à une feuille de bois déposé sur l’habitacle. Avec juste 2 toilettes pour les femmes (pour plus de 200 personnes!), une des portes ne barrait même pas. Ils ont manqué de papier toilette, mais fournissaient des napkins pour s’essuyer! L’eau avait de la difficulté à couler. Le tout bloquait les toilettes qui ne réussissait pas à faire leur travail décemment!
  9. Arrive enfin l’instant des feux. On s’entasse sur la balustrade pour tenter de bien voir. Cette balustrade remplit d’araignée qui nous pendent devant les yeux et qui nous courent sur la tête. J’ai passé plus de temps à les chasser et à surveiller celles qui voulaient trop s’approcher de Danielle. J’ai fait le body-gard anti-araignée pendant les feux.

Ouf! Toute une soirée de vacances. Toutes ces mésaventures auront tout de même eu un côté positif. Devant une telle monstruosité, cela amenait les passagers à se parler et à échanger. Nous avons rencontré un couple super sympathique, Marie-Maxime et André. Cette soirée était un cadeau de sa mère pour fêter son 5e anniversaire de mariage. André est un homme qui a beaucoup voyagé. Il remarquait qu’à Montréal, les activités coûtaient très cher et qu’on en avait pas pour notre argent. Même si nous avons moins voyagé, Danielle et moi étions du même avis. À Montréal, on a tendance à nous charger le gros prix et à nous entasser comme des sardines pour faire le plus d’argent possible.

Pour terminer, si vous voyez un appareil photo dans le fleuve, SVP me le rapporter pour que je le donne à Marie-Maxime. Il est resté coincé dans son parapluie et dans un geste rapide il s’est retrouvé à la flotte. Il était tout neuf. Son mari André ne s’est pas choqué de cet incident. «Pas grave, les poissons prendront des photos et nous les enverrons».


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