Premièrement, expliquez-moi la relation existant entre le droit, la littérature de fiction et la sclérose en plaque! Lui avoir donné un doctorat honoris causa en recherche médicale aurait été moins tordu!!!
Deuxièmement, et c’est là que je suis le plus choqué et blessé, se retrouve dans la définition même du honoris causa. Selon mon dictionnaire, honoris causa se définit comme étant “un titre conféré à des personnalités qui méritent d’en être honorées bien qu’elles ne remplissent pas les conditions habituellement exigées”. Exemple quelqu’un invente quelque chose de brillant sans avoir toutes les études dans ce domaine. On lui remet alors son diplôme honorifique. Une façon de dire à la personne, tu n’as pas la scolarité normalement exigée pour ce doctorat, mais on te l’attribue parce que ton imagination, ta créativité, ta débrouillardise te permettent d’innover et de faire quelque chose de brillant. Finalement que les résultats de ton travail démontrent que tu te débrouilles mieux qu’un diplomé!
Dans le cas de JK Rowling, on ne parle que d’un don fait à cette université. C’est donc dire que l’argent permet d’acheter leur diplome. C’est donc un diplome bidon qui ne vaut pas cher la livre carrée! Ou, comme disent si bien nos amis Inuits, ça ne vaut pas plus que le pet d’un caribou mort.
Mon innocence et ma croyance en un monde juste et honnête vient encore d’en prendre pour son rhume. J’ai toujours cru que ce n’était pas l’argent, mais plutôt la qualité du travail accompli qui nous permettait de recevoir cet honneur.
Vis-à-vis le travail de missionnaire que je fais sur le terrain avec les jeunes marginaux, j’ai souvent dit que je suis en train d’étudier pour un diplome honoris causa. Je ne savais pas encore lequel, soit en intervention sociale, pour le côté novateur de mon intervention, soit en histoire de l’art pour avoir facilité le passage d’artistes de la rue à leur reconnaissance, soit en économie sociale pour avoir réussi à autofinancer un organisme communautaire et ses multiples projets.