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Publié le 11 novembre 2006 par Raymond Viger

Une entreprise privée aurait bien compris qu’il faut augmenter les achats de ce vin que le public demande. Mais non. Pas à la Société des alcools du Québec. Cette Société d’état, qui a des comptes à rendre au ministère des finances, remplit ses tablettes avec toutes sortes de bouteilles de rosé qui peuvent coûter 2 à 3 fois le prix de la bouteille que j’aimerais bien acheter. La SAQ tente-elle de me faire oublier mon vin rosé à bas prix pour que je devienne un consommateur de vin plus dispendieux? La SAQ a-t-elle en tête le service à la clientèle et de bien servir le public ou préfère-t-elle penser à augmenter ses ventes auprès d’un public captif?

Personnellement, j’ai déjà fait mes tests et je ne commencerais pas à acheter un rosé différent parce que la SAQ s’amuse à être en rupture de stock. Je ne ferais pas le guêt en attente que le commis dépose quelques bouteilles sur les tablettes et qui ne demeureront que quelques heures. Je trouve malheureux le mauvais service que nous avons dans cette Société d’état qui est là, supposément pour le meilleur des intérêts de la communauté qu’elle dessert.

À moins qu’ils demandent à leurs acheteurs d’appeler au Portugal pour que leurs fournisseurs augmentent leur prix! Il ne s’agit plus de savoir comment on fait pour en avoir sur les tablettes. Il faut se demander à quel prix la SAQ doit le vendre pour qu’elle accepte d’en commander!

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