Sarko-Fillon serviteurs du capital

Publié le 05 mai 2010 par Jplegrand

Les valets du capitalisme à l'oeuvre face à l'accélération de l'histoire

 

La période qui s'ouvre avec l'annonce de l'endettement des Etats européens par les agences capitalistes est la première phase d'un plan de guerre contre les peuples. Il s'agit de préparer les gens à accepter de très grands sacrifices, un immense recul de leurs droits, en leur expliquant que c'est nécessaire pour éviter le pire.

Mais nous allons droit vers le pire si justement nous acceptons de continuer à soumettre nos nations, nos entreprises, nos emplois, notre santé, notre protection sociale aux brigands capitalistes qui n'ont qu'un seul objectif saigner les peuples pour la rentabilité de leur capital. C'est des larmes et du sang qu'ils nous préparent et il ne serait pas sérieux de fermer les yeux face à leurs plans de démoralisation et de démobilisation des peuples concoctés idéologiquement dans leurs médias entièrement dévoués à préparer les esprits pour bannir toute révolte mais surtout pour empêcher la révolution.

Le Premier ministre a annoncé sur TF1 ce mercredi soir la tenue d'un séminaire gouvernemental jeudi pour préparer les bugdets de 2011 et 2012. A cette occasion, « on va prendre des décisions qui seront des décisions difficiles », a-t-il averti. Objectif : réduire le déficit aggravé par la crise économique, pour protéger « la signature » de la France auprès des agences de notation et lui éviter ainsi de connaître le même sort que l'Espagne, le Portugal et la Grèce, dont le gouvernement a adopté une politique de rigueur inédite déclenchant la colère de la population. « La France est aujourd'hui avec l'Allemagne la meilleure signature en Europe. Nous devons tout faire pour conserver cette signature », a martelé le chef du gouvernement.
Condorcet comme Robespierre doivent se retourner dans leur tombe à voir comment les dirigeants de notre Nation l'ont amenée à se soumettre à des banquiers et des agences de cotation.

Mais il n'est pas si simple pour eux de manipuler les gens. A Athènes et dans toute la Grèce la colère est montée très haut aujourd'hui. Aux syndicats réformistes qui appelaient à un aménagement du plan accepté par le gouvernement socialiste de Grèce, le peuple a répondu massivement qu'il fallait refuser ce plan, le rejeter. Le peuple a clairement compris de quoi il s'agit : un immense racket des banques sur les Etats avec la complicité de tous les dirigeants européens, du FMI, des Merkel, Sarkozy, Strauss-Kahn et compagnie.

Le temps s'écoule vite et   l'histoire s'accélère en cette période  qui révèle la vraie nature du capitalisme. Préparons nous  à une intensification brutale de la lutte des classes dans laquelle il n'y aura aucune pitié, car le capital ne fera aucun détail pour atteindre ses objectifs de rentabilité. Tous les bons sentiments, toutes les valeurs dont la bourgeoisie se réclamait jusqu'ici  et en particulier les droits de l'Homme vont être sacrifiées  pour le fric et sa rentabilité. Même les dirigeants politiques actuels, une fois qu'ils auront plus ou moins bien le dessein de préparer les esprits devront très certainement céder la place à des tueurs économiques et sociaux déjà préparés dans les sphères des pouvoirs pour accomplir la sale besogne de destruction de toute l'oeuvre sociale  et politique des six dernières générations. La question n'est pas de savoir si nous sommes capables de faire face et d'inventer un autre monde. Nous n'avons pas le choix : il faut combattre et dans cette lutte inventer le nouveau monde sous peine de devenir les esclaves d'une nouvelle barbarie.

Il faut cesser de craindre, nous n'avons rien à perdre dans la lutte mais tout à gagner. Tout stratège le sait si l'ennemi nous fait peur , alors on a déjà perdu avant même d'avoir livré bataille. Mais nous sommes porteurs des idées nouvelles que le monde crée lui-même en son sein : celles du partage et de la coopération, de l'association des travailleurs, du développement exponentiel des connaissances et d'une productivité au service de l'Humanité permettant d'aller vers la satisfaction des besoins élémentaires de chaque individu de la planète, la réduction sensible du temps de travail, la solidarité et la fraternité universelles.