La deuxième guerre mondiale fut très marquante pour ma personne. Non pas pour l’avoir vécu mais tout simplement par sa persistance à revenir chaque année lors de mon cursus scolaire, cinq fois durant, depuis ma heureuse et joyeuse naissance il y a fort longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine. Cette guerre, qui fut la première idéologique, entraîna la mort de plus de 60 millions de personnes, eut plusieurs origines, s’étala sur les tous les continents connus de l’être humain, entraîna des crimes de masse effroyables et des questionnements sur l’homme et sa capacité à être responsable du mal. En découlera de ces cinq années de guerre des centaines d’oeuvres, qu’elles soient cinématographiques (dernièrement The Reader), littéraires (Anne Frank), philosophiques (Hannah Arendt) et artistiques (Picasso).
Ainsi, la deuxième guerre mondiale pour un étudiant collégien allant passer son inutile brevet peut sembler être un immense bloc de béton armé d’une hauteur incomparable, difficilement franchissable. A l’heure de l’Internet et des réseaux sociaux comme Facebook, il existe peut être une nouvelle manière d’intéresser la jeunesse à découvrir cette part complexe de l’histoire. En effet, toute une génération est à l’heure actuelle en parfaite harmonie avec des termes – qui feraient se questionner leurs grands-parents qui eux ont connu cette guerre – utilisées dans une fresque historique racontant avec humour le déroulement de ces cinq années : « friend request », « event », « poke », « facebook page », ect. Voici donc une nouvelle manière de présenter l’histoire et personnellement, même si ce n’est pas vraiment le genre de frise historique qui fera comprendre à un adolescent prépubère les origines géographiques et psychologiques (entre autres) de cette guerre effroyable, ça ne peut qu’être un bon début – agrandissez l’image :
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