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Publié le 12 novembre 2006 par Raymond Viger

En plus de maîtriser le français et les mathématiques, ils parlaient latin, connaissaient leur histoire, non seulement celle du Canada, mais celle de la mythologie grecque. Ils avaient appris le petit cathéchisme par coeur. Je pouvais donner à mon père le numéro de la question et il me récitait la question et la réponse! Sans compter les cours d’algèbre, de géométrie et de bienscéance pour être un bon citoyen.

Ce par coeur est-il important dans nos vies? La capacité de mémoriser de mon père, il l’a transposé dans son travail. Il était pompier à la Ville de Montréal. Il connaissait toutes les rues de Montréal, où elles commençaient et où elles finissaient, celles qui étaient à sens unique. Même les lieux et les noms des ruelles!

Une 11e année, ça équivaut à quoi aujourd’hui? Un Secondaire IV ou un secondaire V? Si je compare les finissants du secondaire, est-ce que leurs connaissances sont supérieures à ce que mon père et mon grand-père ont réalisé? Pas sûr. Vraiment pas sûr. Parce que peu d’étudiants terminent et savent écrire. Ils ne savent plus compter sans calculatrice. Je ne suis même pas convaincu que le terme «table d’addition et de multiplication» existe encore. La mémoire de nos jeunes se limitent très souvent aux 5 prochaines minutes.

C’est vrai que notre système d’éducation avait besoin d’une réforme. Le latin et le petit catéchisme n’ont plus leur place dans nos écoles. Nous n’avions qu’à remplacer ces cours par d’autres, plus actuel.


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