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Publié le 12 novembre 2006 par Raymond Viger

Posted on by Raymond Viger

Implication sociale de l'entreprise privée

Notre organisme, le Journal de la Rue, recevons régulièrement des stagiaires. Toutes sortes de stagiaires. Cela nous demande du temps, de l'encadrement, répondre à toutes sortes de questions.

Nous considérons qu'il est important de s'impliquer auprès de stagiaires. Le temps qu'il passe chez nous leur permet d'être plus expérimenté lorsqu'ils arriveront sur le marché du travail.

Il existe une série de stages pour les jeunes du Cegep et de l'université. Pour ces jeunes, l'industrie est volontaire pour les aider et les recevoir. Ce sont des finissants, des jeunes qui sont disponibles à être engagé et qui ont des connaissances dans le milieu de travail qu'ils ont choisi.

Nous accueillons aussi des étudiants du secondaire. Certains ont encore quelques années à faire avant de terminer leur secondaire. Des jeunes, souvent en stage d'observation. Ils ne savent pas encore dans quels cours et quels métiers les intéressent.

Cette semaine, nous avons une de ces stagiaires en comptabilité. Si le stage est concluant, elle va commencer ses cours en janvier prochain. Elle était très reconnaissante de l'avoir accepté chez nous. J'étais surpris de tant de reconnaissance. Elle me mentionne que nous étions le 56e endroit où elle avait demandé de faire son stage. Tous les autres l'avaient refusé. Pas le temps de s'embêter avec une stagiaire.

J'ai été surpris de tous les échecs précédents. Je la félicite pour sa persévérance et sa tenacité. 55 refus en ligne en aurait découragé plus d'un. Je suis déçu cependant que peu d'entreprises soient volontaires pour s'impliquer auprès de nos jeunes.

Comme disent les Africains, ça prend un village pour élever un enfant. Si un jeune veut devenir forgeron, il doit voir comment celui-ci fait son travail. Par l'observation, nous pouvons communiquer une partie de notre savoir à la prochaine génération. Et l'observation est un excellent outil pédagogique pour des jeunes qui ne réussissent pas toujours par les moyens scolaires traditionnels.

Que pouvons-nous faire pour diminuer la consommation des jeunes, les gangs de rue, le suicide, la violence...? S'impliquer auprès des jeunes. S'impliquer comme un père de famille le ferait avec ses propres enfants. Être présent comme un citoyen responsable et fier de la société dans laquelle il vit.

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Poésie urbaine. Renaissance. Depuis 1997, Jean-Simon Brisebois s'est découvert une passion pour écriture. Il s'implique activement dans divers projets communautaires dans Hochelega-Maisonneuve.
Renaissance est un recueil de pensées et de poèmes parlant autant de son amour de la vie que d'espoir. 4,95$

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