Mais comme bien mal acquis ne profite jamais, la fourbe Cécilia, le cerveau musclé du couple, a eu le déplaisir d’être coincée par une grève du zèle des douaniers chiliens qui a permis à toutes les équipes de rattraper son binôme. Damned tout était à refaire ! Enfin toutes les équipes, sauf une…les gays toujours bloqués en début de parcours et incapables de décoller, qui ont abandonné au moins dix fois dans la journée…
Mais dans « Pékin Express », les épreuves d’immunité à la moitié de l’étape permettent souvent aux retardataires du premier jour de rejoindre le troupeau et les gays ont donc rattrapé leur retard.
Comme si la tension due à la grève n’avait pas suffi, pour aiguiser les appétits Stéphane Rotenberg a sorti de sa manche le fameux et cruel drapeau rouge, qui agité par une équipe neutralise la course de ses adversaires pendant quinze interminables minutes. Cécilia, motivée comme jamais, a réussi à le décrocher en le trouvant en premier - cette année, le drapeau n’a pas été mis aux enchères par l’animateur – et l’ambitieuse jeune femme a décidé de l’exploiter à mort en contrôlant jusqu’au bout la course. Elle s’est ainsi assurée en arrêtant tous les candidats avant la ligne d’arrivée que celles qu’elle appréciait le moins allaient être éliminées. Elle a ainsi eu la peau de la pauvre nièce et sa tante, qui auraient de toute façon succombé à l’épreuve.
Pourquoi tant de haine ? Je l’ignore, mais Cécilia et Matthieu accèdent grâce à leur attitude dans l’étape d’hier au panthéon des super méchants de la télé-réalité avec le fourbe Léo de « Secret Story 3 » ou les vilains Xavier et Tatianna de la première édition de l’émission.
Il est amusant de noter que « Pékin Express » est l’une des rares émissions de télé-réalité dans laquelle les candidats appliquent les règles qu’ils ont étudiées attentivement en tant que téléspectateurs jusqu’au bout. L’an dernier, Anthony avait trouvé la faille du mixage des équipes en refusant d’avancer et cette année Cécilia et son homme s’approprient le drapeau rouge de façon éminemment stratégique. D’ailleurs, Stéphane Rotenberg bien qu’embêté par le courroux des adversaires du couple a été obligé d’admettre qu’ils avaient été bons sur ce coup là.
Je ne parle évidemment que stratégie et course et j’oublie « l’aventure humaine » (©). J’ai pourtant été sincèrement touchée par les réactions des retraités émus par leur hôtesse d’une soirée.