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Publié le 25 novembre 2006 par Raymond Viger

Lors de ma premiere rencontre avec le directeur d’Oxfam Quebec, M. Leonard Buckles, j’ai tout de suite été avisé qu’aussitôt que j’ai mis le bout du gros orteil dans les bureaux de l’organisme, le gouvernement était au courant. Ça m’a stressé. Probablement mon manque d’experience en ce domaine. Au Congo, j’ai été dans la brousse ou des militaires m’ont ejecté du bus dans lequel je me trouvais. On m’a menace de me jeter en prison. J’étais entouré de maquisards, l’AK-47 à la main. Au Sierra Leone, c’était des anciens soldats devenus gangsters. Ça ne me dérangeait pas. Peut-être est-ce un milieu dans lequel je me sens plus à l’aise. C’est qu’avec ces gens, je suis en mesure de discuter, de trouver un terrain d’entente. Mais un gouvernement, c’est autre chose. Il n’y a pas à discuter.


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