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Publié le 02 décembre 2006 par Raymond Viger

Dans cette nouvelle histoire qui saura tenir les médias en haleine, j’ai bien apprécié le commentaire de Fabienne Larouche dans le Journal de Montréal du 11 novembre. Elle a cerné les 3 composantes importantes de ce cercle vicieux. Des hommes vicieux et abuseurs, des victimes qui ont peur de dénoncer pour rester dans l’industrie et certaines femmes qui font des avances sexuelles aux producteurs pour avoir le rôle. Fabienne Larouche a bien résumé la situation et je la félicite.

Quand un homme prend avantage de son poste d’autorité pour avoir des avances sexuelles, on parle d’abus sexuel, voire de viol. Quand une femme propose des services sexuelles pour avoir un rôle, on parle de prostitution. Il faut mettre les bons mots au bonne place.

Et cela nous ramène à ce fameux débat sur la légalisation de la prostitution. Est-ce vraiment par choix qu’une femme propose des avantages sexuels pour avoir un rôle ou encore par manque de choix? Si elle est convaincu que la seule façon de percer dans l’industrie est de coucher avec le réalisateur ou le directeur de casting quelles sont ses choix?

Ce dilemne, certaines le vivent avec leur carrière de comédienne. D’autres avec l’idée d’avoir quelque chose pour se nourrir. D’autres pour pouvoir consommer drogue ou alcool. Peu importe ce que l’on cherche à obtenir, tout cela demeure prostitution. Est-ce le scénario que nous voulons offrir à nos jeunes? Pouvons-nous créer une société où la femme a des choix réelles devant elle?

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