journaldelarue

Publié le 15 décembre 2006 par Raymond Viger

Cela ne lui suffisait pas. Il a passé par toutes les étapes. Croyez-moi. Pleurs. Insultes. Pitié. Colère. Menaces. Les pushers le menaçaient de lui casser les deux jambes. Je l’ai réconforté et je lui ai promis que je serais toujours derrière lui, quoi qu’il arrive. Il s’est sorti de cette impasse seul mais avec mon réconfort et ma présence. Il a payé seul son dû. Depuis, il ne consomme plus.

Aujourd’hui, nous sommes encore ensemble. Ça fait trois ans et je suis très fière d’avoir tenu mon bout. Depuis qu’il a cessé de consommer, nous sommes très heureux. Ce que j’ai appris de cette histoire, c’est qu’il faut toujours supporter ceux qu’on aime mais sans régler les choses à leur place. Nous sommes toujours plus forts quand on se relève soi-même d’une embûche.

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