Au Monde océanique arctique de Qingdao en Chine, on a découvert un dauphin blanc possédant un véritable talent de peintre.
Xiao Qiang, un béluga (ou dauphin blanc) a commencé sa « carrière » de peintre alors qu’un visiteur du parc avait laissé un pinceau sur le bord du bassin. Le cétacé s’est alors emparé de l’objet et a commencé à jouer avec.
« Très vite, après qu’il se soit amusé avec le pinceau, il a montré beaucoup d’intérêt pour la peinture. Maintenant tout ce que nous avons à faire est de lui donner les pinceaux et tenir le papier pendant qu’il peint avec sa bouche. Sa couleur préférée semble être bleu», explique son entraîneur, Zhang Yong.
Si chacune des créations de Xiao Qiang coûte plusieurs centaines d’euros, ses fans ne regardent pas à la dépense pour ce qu’ils considèrent comme de véritables chef-d’œuvres.
Le béluga, en plus de son sens artistique, développe un sens de l’humour car selon Zhang, « Il aime faire des farces à ses gardes. Parfois, il applique délibérément la peinture sur leurs vêtements ».
Selon Wikipédia, le béluga possède une intelligence supérieure et des particularités physiques bien spécifiques qui lui permettent de réaliser des mouvements et exploits que d’autres mammifères marins sont incapables de reproduire :
Cet animal social peut atteindre 6m de long, il est plus grand que la majorité des dauphins mais bien moins que les autres baleines. Les mâles adultes sont généralement plus grands que les femelles, et peuvent peser jusqu’à une tonne et demi (femelles aux alentours de la tonne). Les bélugas nouveau-nés, appelés familièrement « veau », mesurent environ 1,50 m de long pour un poids de 80 kg. Il est difficile de confondre ce cétacé avec un autre à taille adulte : il possède une crête dorsale résultat de l’atrophie d’un aileron et est entièrement blanc à l’inverse des jeunes bélugas qui sont gris. De même, sa tête ne ressemble à celle d’aucun autre cétacé : la zone frontale est souple et en forme de bulbe. Le béluga est d’ailleurs capable de « gonfler » son front en envoyant de l’air dans ses sinus. Enfin, contrairement aux autres cétacés, ses vertèbres cervicales ne sont pas soudées, impliquant une certaine flexibilité du cou qui lui permet de déplacer sa tête latéralement.