benevolat

Publié le 15 décembre 2006 par Raymond Viger

Certains jeunes artistes ont tenu à faire part de leur expérience.

C’est un 2 pour 1! Tu fais quelque chose qui te passionne et tu aides les autres! Je le ferais n’importe quand, c’est clair. Je souhaite le refaire l’an prochain! – Nadine

Quand on pense à M. Viger, sa conjointe, aux travailleurs de rue, ils sont rares les gens qui sont prêts à se donner autant pour autrui! Hugo

Si notre musique peut transmettre un brin d’espoir! Les jeunes ont une grande chance de se retrouver avec ces gens-là. Il leur est permis d’avoir un refuge, des amis, c’est comme une communauté! Guillaume

Ce n’est pas comme les autres concerts. On se sent plus utile! Quand je chantais, je pensais aux jeunes de la rue et je me mettais dans leur peau. Frédérique

J’aime l’idée… j’ai bien aimé! On fait un concert pour s’amuser, puis, en plus, on aide des gens. Être travailleur de rue, c’est un métier noble. C’est comme un ambulancier, un pompier, un policier. Sans eux, t’as un problème. C’est un travail d’urgence! Laurent

À cause du concert-bénéfice, je souhaitais me forcer plus, pour donner plus de qualité.
Karyne

Un concert-bénéfice, c’est une bonne idée! Si notre musique peut aider en plus! Camille

C’est mieux de faire un concert pour une cause. Tu ne le fais pas seulement pour les gens qui assistent, mais c’est un geste pour dire que l’on pense aux autres! Sarah

Ça ne change pas nos habitudes, on le fait de toute façon. Mais là, en plus cela apporte de l’aide aux personnes. Marianne

Je trouve ça bien, parce que ça nous touche. Ce n’est pas tout le monde qui a la chance de vivre ce que nous vivons! Audrée

Stéphanie Dufresne en collaboration avec François-Xavier Charlebois ont préparé pour l’occasion le mot d’ouverture.

On dit souvent que l’on peut mesu-rer la santé d’une société à la manière dont elle s’occupe de ses jeunes, puisque ce sont eux qui cons-truiront la société de demain.

Pourtant, il y a de moins en moins d’espaces qui appartiennent vraiment aux jeunes de notre monde. Ils sont souvent laissés pour compte dans un monde où il n’est pas évident de trouver sa place. Je dirais même dans un monde où il semble ne pas y avoir de place pour tous.

Trop souvent, le réflexe de notre société lorsqu’un jeune a un comportement dit «déviant», c’est de le réprimer et de l’exclure. On regarde trop souvent les problèmes des jeunes, mais pas assez leurs besoins tels que la confiance, l’encadrement, l’écoute et surtout la considération.

C’est la responsabilité d’une société d’entretenir les rêves des jeunes, de leur ouvrir des espaces où le rêve est non seulement permis, mais encou-ragé. Car un jeune sans rêve est un être humain en danger.

C’est pourquoi le rôle que jouent des adultes comme Monsieur Raymond Viger et Ginette Cyr-Charest est primordial: être à l’écoute des besoins des jeunes, aussi uniques soient-ils, créer des espaces où les rêves et les espoirs peuvent s’exprimer à travers l’art et la musique, et se transformer en réalisations et en émancipation.

http://raymondviger.wordpress.com/2007/01/06/dvd-pour-la-promotion-du-benevolat/