Il faut se souvenir que Loto-Québec n’est pas autorisé à faire entrer le poker dans ses Casinos. Il doit attendre une autorisation du gouvernement. Donc, pour contourner la lenteur de l’appareil gouvernemental, Loto-Québec remplace le croupier par un ordinateur et le tour est joué. Loto-Québec peut donc faire, avec des appareils qu’il nomme machine à sous, ce qu’il ne pouvait pas faire avant. Est-ce que contourner la lenteur du gouvernement est synonyme de contourner la loi? Est-ce que cette façon de faire est conforme au beau témoignage livré par le président de Loto-Québec, M. Alain Cousineau?
Dernière option possible: l’annonce de l’implantion du poker automatisé dans au Casino de Montréal a été faite par le porte-parole de Loto-Québec, M. Jean-Pierre Roy. Peut-être que M. Roy n’était pas au courant de la remise en question faite par M. Cousineau le mois précédent?
Je n’ai peut-être pas eu tort d’attendre avant de me réjouir en voyant le beau discours de M. Cousineau en décembre dernier. Les fait nous montre bien que Loto-Québec continue d’investir par tous les moyens pour augmenter l’offre de jeu. Et quand la loi ne le permet pas, on passe par la bande pour faire ce que l’on n’est pas autorisé à faire directement.