Durée: 53min26s
Film de fiction muet, sur un scénario du docteur Louis DEVRAIGNE, chef de la maternité de Lariboisière, interprété par Camille BERT (le médecin chef), pour appeler l’attention sur les terribles conséquences de la syphilis. Il faut, avant tout, éviter les risques de contamination.Le médecin chef raconte une histoire à son fils Pierre, tout jeune homme : « il était une fois trois amis… » : Charles, garagiste (Jo RAFFELS), Georges, employé de banque (M DORNEL), Jacques, cultivateur ( M CARI)A la ferme des parents de Jacques, sa mère (Mme DECORI) et son père (Mr BLOCHOUSE) s’activent aux travaux des champs. On va fêter y les fiançailles des trois amis. Pendant que les fiancées profitent de la campagne, les trois amis évoquent leurs souvenirs de régiment et les débuts de leur amitié.
Georges avait contracté la syphilis, mais il s’est soigné et le médecin a autorisé son mariage. Jacques est malade, mais ne se soigne pas.Le temps passe, les trois ménages se sont installés. Vingt mois plus tard, on fêtait le baptême du deuxième fils de Georges, tandis que la femme de Jacques avait fait deux fausses couches. Charles va être papa à son tour, mais son père vient de faire une hémorragie cérébrale et il est inquiet. Sa femme met au monde un enfant malformé (atteint par la syphilis héréditaire) qui ne vivra pas. Le médecin chef fait un cours sur le tréponème et l’hérédo syphilis à ses étudiants. Il leur explique les traitements (par mercure, arsenic, bismuth). Il reçoit ensuite Charles et lui redonne espoir pour les maternités futures de sa femme et l’emmène avec lui à sa consultation où viennent se faire soigner mères et enfants atteints de la syphilis. Cinq ans plus tard, on attend la naissance du premier enfant de Jacques… Mais l’enfant meurt. Jacques comprend qu’il aurait dû se faire soigner, même s’il ne semblait apparemment pas souffrir de la maladie. Le médecin traitera la couple qui pourra alors avoir des enfants viables. 25 ans plus tard, les trois ménages fêtent leurs noces d’argent et boivent à la santé de leurs petits-enfants. Il n’y a pas de maladie honteuse, seulement des malades honteux, mais en attendant le mariage, la sagesse reste la meilleure des prophylaxies. Toutefois, en cas d’ »accident », les parents et le médecin doivent être les premiers confidents des jeunes gens, afin d’éviter les désastres engendrés par l’ignorance ou la négligence