- en 2001, dans le précédent rapport de ce Panel inter-gouvernemental sur les changements climatiques (IPCC, un organisme qui relève des Nations Unies), la prévision des experts quant à la hausse moyenne des températures d’ici 2100 se situait quelque part entre 1,4 degré Celsius et 5,8 degrés Celsius;
- dans ce nouveau rapport, attendu en fin d’année, la hausse prévue se resserre entre 2 et 4,5 Celsius.
Autrement dit, le scénario du pire devient moins pire, mais le scénario général, lui, devient plus clair.
Cette hausse des températures aura lieu si rien n’est fait pour réduire la production de gaz à effet de serre, écrivent les auteurs.
Auteurs qui ne sont pas n’importe qui: publié tous les cinq ans, le rapport de l’IPCC est le plus prudent mais le plus puissant de tous les rapports sur l’état des changements climatiques. Ses conclusions ne sont mises noir sur blanc que si elles reflètent un consensus de ses centaines de participants éparpillés sur cinq continents. Et un consensus, ça prend traditionnellement du temps pour l’obtenir. Mais quand on l’a, c’est du solide.