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Publié le 24 janvier 2007 par Raymond Viger
Agence Science-Presse

À première vue, théâtre et science forment un mariage auquel on prêterait peu de chances de succès. La recherche scientifique semble peu se prêter à des dialogues fructueux sur une scène, et les intrigues amoureuses ou familiales seraient tout aussi bien servies par un autre groupe de personnages. Et pourtant, les dernières années ont vu une explosion de pièces à teneur scientifique, dont certaines ont obtenu un succès international.

Trois exemples : Copenhagen de Michael Frayn; Arcadia, de Tom Stoppard; et Insignificance, de Terry Johnson.

Les érudits objecteront qu’il y a des siècles que la science est utilisée dans les scénarios, comme le rappelle la dramaturge britannique Kirsten Shepherd-Barr dans son ouvrage récent Science on Stage (Princeton University Press). Par exemple, la pièce Docteur Faust, qui mettait en scène ce célèbre personnage qui vendit son âme au diable, remonte au XVIe siècle. Et sa thématique n’était rien d’autre qu’une interrogation sur l’éthique scientifique, assaisonnée à la sauce de l’époque.


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