Par Didier Testot.
Les semaines passent, et comme toujours, le retour à la réalité des marchés financiers qui dominent le Monde revient. Grèce, Portugal ou Espagne, ce sont toujours des PIGS dont on parle et ce sont eux qui font aussi trembler Wall Street. L'annonce par la Grèce et les autorités européennes d'un accord ce dimanche n'a pas rassuré les marchés.
(Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, le 2 mai 2010 à Athènes./REUTERS)
A ce compte-là on ignorerait presque que les résultats des entreprises (trimestriels) aux Etats-Unis comme en Europe sont meilleurs que prévus. Dans ce climat de panique à répétition, marque de fabrique de cette année 2010, faudra-t-il réécrire le scénario principal des investisseurs qui, il faut le rappeler, était plutôt un premier semestre tranquille, et un second plus incertain.
Pour la tranquilité, on repassera.
Cela implique-t-il de prendre en compte le scénario du pire ? : la Grèce certes bénéficie de son plan de sauvegarde, mais d'autres pays Espagne...sont obligés de naviguer sous la pression des investisseurs internationaux qui ont peur.
La contagion, la panique à l'image de septembre 2008, et donc finalement la double dépression est-elle à craindre ? Personne ne l'évoque ou alors de façon inaudible mais l'épée Damoclès de la dette des Etats reste là. Plus que jamais la sortie de crise sera compliquée et considérer encore la zone euro comme une zone homogène pour investir n'est plus d'actualité.
La Web TV www.labourseetlavie.com interrogera cette semaine des spécialistes pour faire le point avec eux sur le scénario désormais envisagé.