11 Eyes ou la semi-déception

Kakeru Satsuki est en deuil depuis le suicide de sa soeur il y a 5 ans. Un jour, Satsuki, son amie d’enfance Yuka Minase et 4 autres de ses camarades de classe sont téléportés dans un monde appelé « Akai Yoru », Nuit Ecarlate. Afin de survivre et de quitter ce monde, ils devront combattre des esprits maléfiques et les six chevaliers noirs.

J’ai présenté cet anime il y a peu et je viens de le finir. Comme le titre l’indique, il s’agit d’une demie-déception. Explications.

L’histoire, sans être génialissime, était plutôt sympathique, avec un monde parallèle très beau visuellement et partant sur une bonne idée. A chaque épisode, un nouvel élément arrivait, ce qui fait qu’on avait envie de suivre la petite série. Oui mais voilà, à partir du 8ème épisode, c’est plus la même salade, avec un revirement étrange et déplaisant. Les relations entre les personnages tombent dans un schéma propre aux animes de lycéens, dans l’exagération et la nullité. C’est simple, j’ai eu peur de voir une sorte de School Day (et je n’exagère presque pas).

De ce fait, l’impression que l’on a des personnages en prend un méchant coup derrière la tête. Ils deviennent pathétiques, grotesques et idiots. C’était peut-être le cas avant mais la bonne ambiance faisait illusion. Et la fin n’aide pas car elle est trop rapide et facile. On se dit “tout ce tapage pour rien”. Oh bien sûr, il y a quelques éléments qui sauve les apparences mais pas suffisamment pour que l’anime soit bon. Le seul point qui ne change pas (et qui reste bon), ce sont les six chevaliers noirs. Pour une fois, ce n’est pas aussi simple.

Le design est assez quelconque mais les couleurs et le monde parallèle font qu’on n’y prête pas attention. L’attention est portée sur les yeux et les armes.  L’effet n’est pas déplaisant. La musique n’est pas génial mais l’opening est sympa. Certes, on ne va pas l’écouter pendant longtemps mais il sort un peu du lot.

Bref, un anime qui avait des possibilités mais qu’un simple élément fait basculer du coté obscur de la force. J’ai espéré et je me suis trompé.

En bonus, voici l’opening. Ne vous attendez pas non plus à un chef d’oeuvre  quand même ^^