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Publié le 13 février 2007 par Raymond Viger
Le coup est d’autant plus dur à prendre que c’était la première fois qu’on réussissait à vraiment guérir le Parkinson grâce à des cellules-souches.

Aucune des tumeurs n’était cancéreuse, précise le chercheur principal, Steven Goldman. « Mais dans le cerveau, rien n’est bénin. »

Les résultats sont parus dans la revue Nature Medicine. Quatre semaines après le traitement, les rongeurs montraient une nette amélioration. Six à huit semaines après le traitement, ils semblaient complètement normaux. Dix semaines après le traitement, les tumeurs étaient découvertes.

Un mystère qui s’épaissit

Rappel: une cellule-souche est une cellule qui ne s’est pas encore spécialisée —comme celles qui forment l’embryon lors de ses premiers jours d’existence. Elle n’attend donc que le moment de croître —et de croître, pourrait-on dire, indéfiniment. Or, une croissance indéfiniment, c’est aussi la caractéristique malsaine d’un groupe de cellules cancéreuses. Il y a de toute évidence un lien, préviennent les chercheurs, mais il n’est pas aussi simple, puisque les embryon, eux, ne croissent pas comme un cancer.

Le Dr Goldman, neurologue, a consacré quatre années à cette expérience et consacre de nombreusees énergies à la maladie de Parkinson depuis plus de 20 ans. Il avait donc toutes les raisons de croire que, cette fois, le succès était à la portée de la main. « Mes espoirs sont toujours élevés, mais ceci nous oblige à une réelle prudence. »

Qui plus est, parmi tous les espoirs suscités par les cellules souches —traitement de l’Alzheimer, de maladies cardiaques, résurrection de la moelle épinière, etc.— le Parkinson était en tête de liste, parce qu’en théorie, un seul type de cellule serait nécessaire pour atténuer, voire renverser le processus: des neurones produisant de la dopamine. C’est en effet le manque de dopamine dans le cerveau qui entraîne ces mouvements incontrôlés caractéristiques de cette maladie neurologique appelée le Parkinson.

Dans les années 1990, des transplantations de cellules productrices de dopamine avaient eu lieu aux États-Unis et au Canada, sans succès. L’étape suivante, c’étaient les cellules souches. À suivre…


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