Bonjour à celles et ceux qui aiment Singapour
Bonjour aux zotres
Avant d'être une ville, Singapour fut pour moi dans l'avion un tout petit bonbon littéraire d'avant décollage.
Sur le site de l'éditeur ici
« Pas de boissons enivrantes, du thé. Pour qui veut jouir de la vie, c'est une faute ici que de se griser. Mais voir, écouter, sentir, voilà la véritable ivresse. »
Georges Cassel livre dans Singapour un portrait de l'île-cité, de son effervescence cosmopolite et de sa sensualité tropicale. Un texte d'une frappante actualité, à propos duquel Paul Léautaud notait dans son journal le 20 décembre 1905 : « J'ai lu hier des pages sur Singapour par un M. Cassel qui sont extraordinairement bien. »
Mon avis
Les éditions du Sonneur ont eu la brillante idée d'éditer en petit format de très courts textes qu'il aurait été dommage de laisser dans l'oubli. Pour la modique somme de 5 euros, vous pourrez vous délecter de la prose élégante de Georges Cassel qui dresse un portrait admiratif (et déjà dynamique) de la Singapour du début du XXe siècle. Le tout ne manque ni de couleurs, ni de rythme, ni de sensualité et donne l'occasion de voyager depuis son fauteuil... et c'est encore mieux (mais pas indispensable pour apprécier) s'il s'agit de celui d'un avion volant vers la destination évoquée.
Conclusion
Ce petit texte par la taille mais pas par la qualité d'écriture se savoure comme une mise en bouche d'avant voyage ou une confiserie de rêve.
A noter
Suite à une question de monsieur Calepin, j'ai ajouté un paragraphe à ma critique du roman singapourien de Françoise Thibaut à propos de la "double fin" du roman. Rassurez-vous, je n'ai pas fait de spoiler. Voir ici.